Un exemple : quand on parle de la littérature française au xviie siècle, la pensée court aussitôt à Corneille, Racine et Molière. […] Notre admiration pour Corneille, Racine, Molière, très justifiée dans l’absolu, est par trop sommaire pour l’histoire ; je dirai même qu’elle nous donne une idée fausse du xviie siècle littéraire, et que, par un retour des choses, notre admiration gagnerait à se débarrasser de certains lieux communs. […] La satire est partout chez Molière et jusque dans Hamlet et dans L’Ennemi du Peuple.