Après tant de belles peintures de l’homme en général, il restait à peindre l’individu, dans cette société qui lui donnait tant de valeur, le Français à une époque où la France a été si grande. […] Il n’y avait guère plus de vie politique en France au temps de Saint-Simon qu’à Rome au temps de Tacite. L’Empire romain, comme la France, était à la cour. […] Je ne parle pas des différences, toutes à l’honneur de la France et de Louis XIV. […] L’historien est lui-même en scène ; il était de ceux qui se réjouissaient, et il nous le dit, en se reprochant, comme chrétien, le contentement du politique qui voyait la France échapper à un prince médiocre.