Bardoux prend à sa droite Girardin, à sa gauche Berthelot : le fabricateur de La France a été jugé un convive plus important que le décompositeur des corps simples. […] Mercredi 16 janvier La princesse revient aujourd’hui sur sa peine à quitter la France, sa maison, son chez soi. « Il me semble, dit-elle, qu’il y a quelque chose qui se ferme dans ma tête… C’est comme un volet qu’on tirerait… Oh ! […] dans mon lit, j’avais là, mais vraiment, la tentation de me relever et de filer au chemin de fer, laissant mon monde continuer son voyage… J’ai besoin de Paris, de son pavé… Les quais, le soir, avec toutes ces lumières… Vous ne croyez pas qu’il y a des jours, où je me sens tout heureuse de l’habiter… Ça été si longtemps mon désir d’y venir… Non, quand je ne suis plus en France, il y a un trouble en moi, j’ai le diable au corps d’y revenir, d’y être, de me trouver avec des Français… Et la première fois que j’ai mis le pied sur de la terre française, en août 1841, il était deux heures du matin, « le premier pantalon garance » que j’ai aperçu, ça été plus fort que moi, je suis descendue de voiture pour l’embrasser… Oui, je l’ai embrassé ! […] Vers la fin de votre campagne d’Italie, votre manchot (Baraguay d’Hilliers) vint me trouver, et me dit : “Je me fous de l’Italie, je me fous de la France, je me fous de vous, et je vais prendre les eaux, dont j’ai besoin !