Goethe, au milieu de différents sujets, me parla des nouveaux journaux français. « La constitution en France, dit-il, chez un peuple qui renferme tant d’éléments vicieux, repose sur une tout autre base que la constitution anglaise. En France tout se fait par la corruption ; toute la révolution française même a été menée à l’aide de corruptions. » Il pensait à Mirabeau. […] « Il sera bien difficile, a dit Goethe, que le public allemand arrive à une espèce de jugement sain, comme cela existe à peu près en Italie et en France. […] Mais, dites vous-même, n’est-ce pas bien curieux que les sujets du poète chinois soient si moraux et que ceux du premier poète de la France actuelle soient tout le contraire ? […] Il était content d’avoir noué d’aussi heureuses relations avec Ampère, et il s’en promettait les plus heureuses suites pour la diffusion et la juste appréciation de la littérature allemande en France.