C’est la même que Boileau désignait pour la femme de France qui avait le plus d’esprit et qui écrivait le mieux. […] L’Astrée, en implantant, à vrai dire, le roman en France, avait bientôt servi de souche à ces interminables rejetons, Cyrus, Cléopâtre, Polexandre et Clélie. […] Les Mémoires de la Cour de France pour les années 1688 et 1689 se font remarquer par la suite, la précision et le dégagé du récit : aucune divagation, presque aucune réflexion ; un narré vif, empressé, attentif ; une intelligence continuelle. […] Mme de La Fayette, la femme de France qui avoit le plus d’esprit et qui écrivoit le mieux, comparoit un sot traducteur à un laquais que sa maîtresse envoie faire un compliment à quelqu’un. […] Petitot, dans sa notice érudite sur Mme de La Fayette (Collection des Mémoires relatifs à l’Histoire de France, seconde série, tome LXIV), a fait commencer l’étroite liaison dix ans trop tôt, à ce qu’il me semble.