Quand on joue à ce jeu dangereux d’une responsabilité affrontée par l’éloge, on a de moins que les coupables et les indignes, — aux yeux de Dieu et des hommes, — les circonstances évanouies, ces circonstances qui n’innocentent jamais, mais qui, parfois, excusent. […] En renvoyant les intentions à Dieu, l’histoire garde les faits pour elle. […] Eux seuls peut-être, ces grands ouvriers de Dieu, pouvaient, de leurs bras tout-puissants et dans lesquels il coulait une vertu divine, endiguer l’immense fleuve révolté ; car eux seuls résumaient tout le génie politique de l’époque de leur abolition. […] Partout et toujours, dans leurs rapports avec les gouvernements les plus divers comme dans leur lutte avec le Jansénisme, ne les avait-on pas trouvés du côté de la liberté humaine telle que Dieu veut qu’elle soit réglée, et de la civilisation du monde ?