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607. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIe entretien. Vie du Tasse (1re partie) » pp. 5-63

vous donnez le droit de bien mépriser l’homme Qui veut que Dieu l’éclaire et qui hait ses flambeaux ! […] Nos pleurs et notre sang sont l’huile de la lampe Que Dieu nous fait porter devant le genre humain ! […] Ma Porcia est enceinte de sept mois ; que ce soit d’une fille ou d’un fils, l’enfant me sera également et souverainement cher ; puisse seulement Dieu, qui me le donne, le faire naître avec la crainte du Seigneur ! […] … Mais Dieu l’a permis ainsi pour punir en elle mes propres iniquités, et pour empoisonner par sa mort le reste des jours, peut-être, hélas ! […] Je prie Dieu de m’accorder la patience, car, si mon désespoir et mes malheurs ne trouvent pas bientôt quelque remède, je ne sais ce qui adviendra de moi.

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