Et nous nous demandons ce qu’il peut y avoir derrière cette voûte, ce que signifie cette comédie : la vie ; ce que c’est que ce Dieu, qui est loin de nous apparaître avec les attributs de la bonté, ce Dieu qui préside à la loi du dévorement des créatures ; ce Dieu de cette nature, seulement préoccupée de la conservation des espèces et si férocement dédaigneuse des individus… Et puis Dieu, se le figure-t-on occupé à fabriquer la cervelle de M. […] C’est cela surtout, l’éternité en arrière, que notre pauvre cervelle ne peut imaginer… Et pas une révélation, cela était si facile à Dieu… oui, de grandes lettres dans le ciel, quoi, une charte divine, imprimée clairement en caractères de feu. […] Ils n’ont jamais dit ce que c’était que Dieu ! » Et la voix de mon dentiste était devenue une voix d’apôtre. — Dieu ne peut pas être homme, il est essence. Il n’y a qu’un philosophe qui a dit cela : c’est Bacon… Quant à Marie, c’est la reproduction universelle, la réverbération de Dieu.