Dieu merci, vous n’êtes pas encore rebelles à Homère. […] Ne craignez point l’enthousiasme, chers élèves ; des enthousiastes ont fait toutes les grandes choses de ce monde, repoussé le flot des barbaries orientales, subi le martyre pour leur foi, conquis le tombeau de leur Dieu, délivré leur patrie, notre patrie ! […] Placez avec moi devant ces classiques aimés le jeune homme qui sait admirer : transporté par l’essor de l’imagination dans les régions supérieures, il habite, cet adolescent épris de Sophocle et de Corneille, il habite une cité idéale qui n’est pas encore la cité de Dieu mais qui n’est déjà plus la cité des hommes. […] » dans la science, plus haut dans la vertu, plus haut dans l’amour de la patrie, plus haut dans l’amour de Dieu !