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1471. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Il n’importe ; votre vertu n’est point farouche, et jamais personne n’a mieux accordé Dieu et le monde que vous ne faites. » Le 26 juillet 1671, madame de Sévigné écrit à sa fille : « Hier, comme j’étais toute seule dans ma chambre avec un livre précieusement à la main… » Le 21 octobre suivant, elle écrit à sa fille : « L’honnêteté et la préciosité de mon long veuvage… » La langue, le bon sens et madame de Sévigné s’accordent très bien à consentir que précieuse soit entendu par la bonne compagnie comme signifiant qui a du prix, du mérite, de la valeur, et par opposition aux femmes communes, sans valeur et sans mérite, de toutes les conditions. […] « La reine, dit Mademoiselle, alla le soir au salut pour remercier Dieu de cet avantage. […] M. jouer tous les jours, et que mon père ne joue plus ; elle me répondit que cela était vrai… » À l’occasion du siège de Dunkerque et de la bataille gagnée par le maréchal de Turenne sur le prince de Condé en 1658, elle dit : « La reine faisait sa vie ordinaire de prier Dieu et de jouer. » 50.

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