XIV Pendant ces événements de la Lombardie, des événements plus imprévus agitaient Rome. […] Ce poète quitte la France, où sa Laure n’est plus, et il erre jusqu’à sa vieillesse en Italie, de solitude en solitude, à peine mêlé aux événements politiques ou religieux de son temps, désintéressé de tout, indifférent à tout, excepté au souvenir de la beauté qu’il a trouvée ici-bas et qu’il revoit dans les perspectives de l’immortalité comme le plus beau et le plus doux des rayonnements de la Divinité.