Les événements nous ballottèrent d’un bord à l’autre. […] La nature nous avait bien doués, les événements nous ont mal servis : tant pis pour eux. […] » Ceci fut dit en 1832, et imprimé en 1833 ; dix-sept ans avant les événements de 1848. […] Ce n’est point prédire un événement qui n’est pas ; c’est dire les rapports de l’homme existant avec l’événement qui n’est pas encore. […] Le grand nombre de lettres particulières d’inconnus, que je reçois tous les jours, me font assez bien augurer pour l’avenir de cette publication… « Je suis enfin au lieu du repos ; les élections l’ont un moment troublé ; mais elles sont partout comme ici, si prononcées dans un sens hostile qu’il n’y a plus rien à faire qu’à s’envelopper de son manteau et à attendre les événements.