Il nous semble que ces deux vices ne suffisent pas à expliquer tous les événements accomplis en France et en Europe, par l’intervention de la France, depuis 1660 jusqu’en 1715. […] L’événement n’a pas démenti son espérance ; la tradition a rendu à M. […] Mais, à parler franchement, nous devons dire que dans la Maréchale d’Ancre les événements prennent trop souvent la place de l’action. Or, si les événements suffisent au récit, ils ne suffisent pas au drame : les événements, en tant qu’événements, appartiennent à l’histoire ; l’action seule appartient au poète. […] En écrivant la Maréchale d’Ancre, il a pris la succession des événements pour l’action des personnages et le développement des caractères.