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1611. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE STAEL » pp. 81-164

Aux prises tout d’abord avec le souvenir du passé monstrueux qui la poursuit, Mme de Staël s’écrie qu’elle n’y veut pas revenir en idée : « A cette affreuse image, tous les mouvements de l’âme se renouvellent ; on frissonne, on s’enflamme, on veut combattre, on souhaite de mourir. » Les générations qui viennent pourront étudier à froid ces deux dernières années ; mais elle, elle ne veut pas y entrer, même par le raisonnement ; elle se tourne donc vers l’avenir ; elle sépare les idées généreuses d’avec les hommes néfastes, et dégage certains principes de dessous les crimes dont on les a souillés ; elle espère encore. […] On l’a accusée de n’avoir pas étudié elle-même les livres dont elle parle dans cet ouvrage, et de s’être complétement soumise au jugement de Schlegel.

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