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1186. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357

Restaient des rôles de critiques consciencieux, sérieux, mais un peu singuliers, exceptionnels, comme de loin il les appelle, ou plus adonnés à l’étude des influences étrangères, des origines, ou recherchant les cas rares plutôt que la route générale et frayée. […] Nisard toute la part qui est due, je dirai : Il est hors de doute que, comme conseil littéraire général à donner à des individus quelconques bien élevés, de bon esprit, de bonnes études, il faut leur dire : Écrivez en prose plutôt qu’en vers ; écrivez, tâchez d’écrire dans la forme sévère de Buffon, de Jean-Jacques, plutôt que de vous hasarder à l’imitation de Saint-Simon, ou de madame de Sévigné même, ou de Montaigne, plutôt surtout que de vous jeter dans le style métaphorique, métaphysique, etc., etc. […] L’abbé du Guet, je me le rappelle, dans une lettre sur les études classiques, ne craint pas de recommander Stace pour quelques pièces charmantes des Sylves.

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