On sait qu’entre lettrés ces termes ne sont appliqués qu’à des prosateurs et des poètes postérieurs au romantisme, et à aucun des étrangers. […] Au réveil du sujet, aucune des trois listes ne détermina chez lui soit un courant particulier, d’idées, soit une modification de langage qui le forçât à exprimer des pensées habituellement étrangères. […] L’influence des acquisitions verbales sur les idées me semble le seul moyen d’expliquer l’unité des écoles littéraires, surtout de la romantique, l’unité même d’une nation formée d’éléments ethniques divers et notamment l’assimilation rapide des étrangers naturalisés.