Les peuples qui changent le plus sont ceux qui reçoivent le plus d’étrangers ; ici le botaniste pourrait penser aux plantes qui reçoivent le plus d’insectes. […] On n’a pas pris garde à cette nécessité quand on parle avec regret de l’influence des littératures étrangères sur notre littérature. […] Mais pourtant les dupes étaient nombreuses, loin de Paris, ou dans les milieux moins éveillés, ou à l’étranger, qui prenaient pour de l’histoire ce qui n’était que ragot. […] On s’explique l’attraction qu’un tel milieu exercé sur les jeunes poètes étrangers. […] Après un moment d’ivresse puisée dans les vignes étrangères, l’esprit de la race retourne au vin natal, à la tradition, A la paix, — parfois au sommeil !