Cet Avis aux réfugiés leur fut donné dans le temps qu’ils invectivoient le plus contre la France, qu’ils se flattoient même d’être rappellés, de voir le gouvernement s’empresser à guérir la plaie faite à l’état, à réparer la perte de tant de milliers d’hommes qui portèrent dans les pays étrangers, avec leurs biens & avec nos arts, une haine implacable contre leur patrie. […] Il est bien glorieux à ces magistrats de s’être ainsi élevés au-dessus des loix, & de n’avoir pas regardé comme étranger un François qui faisoit tant d’honneur à sa patrie.