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635. (1803) Littérature et critique pp. 133-288

Elles participent à l’intérêt éternel de ses passions et de ses sentiments, qui ont le même caractère dans tous les âges. […] Ainsi donc l’auteur cache, altère ou nie les faits à sa fantaisie, pour soutenir ses opinions du moment ; il abat sans cesse ce qu’il vient d’élever, et relève ce qu’il vient d’abattre, sans jamais s’apercevoir de ses éternelles distractions. […] Ils ne savent pas, sous les formes du culte extérieur, pénétrer le fond des vérités éternelles qui maintiennent l’ordre de la société. […] Si la mythologie fut si favorable aux poètes, c’est qu’elle était pour eux la source éternelle des ingénieux mensonges. […] Priape était là sur un tronc d’olivier ; et Vertumne, avec les Zéphyrs, menait des danses éternelles.

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