Si, comme on l’a dit en effet, nous ne saurions « rien confier d’éternel à des langues toujours changeantes » [Cf. […] Mais voici qu’en revanche, après ces Mémoires dont la verve excite la jalousie de Voltaire, — et auxquels, pour être classiques, il ne manque en vérité que d’être de bon goût, et surtout de bon ton, — il s’avise de reprendre, lui troisième, le sujet des Folles amoureuses et de L’École des femmes, le tuteur de l’ancienne comédie, dupé par l’éternelle ingénue ; il l’encadre dans le décor espagnol, celui du roman de Le Sage, du théâtre de Scarron, et en l’écoutant on songe à Gil Blas : c’est le Barbier de Séville, 1775. […] Rien d’humain n’est éternel, et quelque effort qu’il fasse pour fixer son objet sous l’aspect de l’éternité, tout idéal d’art participe de la caducité de l’espèce.