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654. (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre I. Le Bovarysme chez les personnages de Flaubert »

À se confier à cette méthode, il est apparu que la tare dont les personnages de Flaubert sont marqués suppose chez l’être humain et à l’état normal l’existence d’une faculté essentielle. […] En raison de la médiocrité de leur énergie ils ne parviennent pas à nous émouvoir et figurent encore à nos yeux à l’état de caricatures. […] Pourtant, cet amour qui demeure à l’état de rêve irréalisé n’en absorbe pas moins toute son énergie. […] C’est ce second état de la certitude humaine que Flaubert met en cause avec Bouvard et Pécuchet.

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