L’état morbide chez lui était congénital. […] Subsidiairement, il attribue bien ce monstrueux état mental « à l’ennui et à la rêverie ». […] Son génie n’est qu’à l’état embryonnaire : mais pourtant il existe. […] Par sa valeur personnelle, Ferdinand de Lanoye était donc hors d’état d’exercer une action quelconque sur un grand esprit, encore hésitant, déjà formé néanmoins. […] Selon les plus sérieuses probabilités, l’origine du mal, ou tout au moins la cause déterminante qui le fit passer de l’état latent à l’état aigu, il faut la chercher dans cet amour de l’inconnu et de l’impossible, dans cette outrance lyrique de l’imagination qui confine à la folie.