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33. (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Résumé et conclusion »

Sans doute nous établissons contre la théorie de la conscience-épiphénomène qu’aucun état cérébral n’est l’équivalent d’une perception. […] Si, dans le cas d’un objet présent, un état de notre corps suffisait déjà à créer la représentation de l’objet, à plus forte raison cet état suffira-t-il encore dans le cas du même objet absent. […] Dans cet état virtuel consiste le souvenir pur. […] Toujours de ce qu’on oublie la destination pratique de nos états psychologiques actuels. […] On comprend alors pourquoi le souvenir ne pouvait pas résulter d’un état cérébral.

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