Notez bien que ce n’est pas du tout la multiplicité, fut-elle contradictoire, des états d’âme, comme on dit aujourd’hui, que je réprouve en ce personnage ; moins que personne je tiens aux caractères dramatiques « tout d’une pièce », et il n’y a rien de plus nombreux, je le pense, que l’unité d’une âme. […] Et pas un seul d’entre eux ne posséda une seule des qualités auxquelles, précisément, ils se vantaient de sacrifier toutes les autres. » Mais l’état de la poésie française, à cette date (disons de 1860 à 1866), a été exprimé beaucoup mieux que je ne saurais le faire dans une page un peu folle et humoristique, toute charmante et si belle parfois, qu’on me saura gré de transcrire : « En ce temps-là, un barde était tenu, avant toutes choses, de pleurer sans fatigue pendant au moins deux cents vers, et dispensé largement, du reste, d’expliquer pourquoi il pleurait.