J’admets très bien la limite établie entre la lecture et la leçon ; je crois pourtant qu’on peut aller assez loin en explications, en commentaires, sans que la lecture cesse d’en être une. […] Cela étant vrai, même des leçons, je ne pense pas qu’il y ait à établir au fond une différence si essentielle entre la leçon et la lecture. […] S’il est une fois tout à fait établi et ancré dans la confiance, en étroite et complète sympathie avec son public, il pourra beaucoup sans effaroucher jamais et sans paraître empiéter en rien. […] Aussi, comme auxiliaire et complément indispensable de ces lectures publiques, pour qu’elles atteignent tout leur résultat et produisent tout leur fruit, il semblerait nécessaire d’établir deux petits cours parallèles, que j’indiquerai en deux mots. […] Il conviendrait, indépendamment du cours d’histoire proprement dit, d’établir un cours très simple, très clair, de littérature générale moderne et de littérature française en particulier, celle-ci, comme dans le cas précèdent, ayant droit au principal développement.