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655. (1906) La nouvelle littérature, 1895-1905 « Deuxième partie. L’évolution des genres — Chapitre I. La critique » pp. 45-80

Quand il n’y a ni beautés, ni défauts dans une œuvre, qu’au lieu de médiocre, elle est nulle, quand l’artiste n’a pas su lutter avec les difficultés de son sujet et qu’il a été accablé et anéanti par elles, la critique refait à sa manière… elle devient inventive, elle crée15… » Notre époque, où manquent trop les esprits d’ensemble, dans le mépris où l’on tient les idées générales, nous donne, chaque jour, une définition nouvelle de la critique. […] Il n’admet pas que le littérateur, dans un but d’art pur, se libère des soucis moraux et politiques de son époque. […] Ernest-Charles est le critique qui convient aux époques où l’on gouverne avec la gauche radicale. […] Souriant, indulgent et précis, il a développé logiquement les tendances hésitantes de notre époque.

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