Il ne s’agit pas de l’émotion actuelle, momentanée, produite sur les gens d’alors par ce colloque émouvant de la mère et du fils. […] Trouver à dire à l’innocence de l’antique Œdipe et préférer la situation d’un Judas né brutal, méchant, violent, d’un Judas tout d’une pièce, qui a mérité, si l’on peut dire, de tuer son père et d’épouser sa mère, c’est louer à côté et méconnaître la source la plus élevée de l’émotion.