Pareil costume, choisi tout exprès pour choquer les bourgeois paisibles et les classiques atterrés, produisit presque autant d’émotion que le drame. […] Mais aussi, on y remarque cette pauvreté d’imagination, cette absence d’émotion, cette lumière sans chaleur et ce cœur sec et contracté, froncé, comme une noix rance, qui est l’éternelle infériorité de l’auteur de Candide. […] Daudet voit les choses à sa manière, il ne les étudie ni avec la sévère impersonnalité d’un Flaubert, ni avec l’intense émotion artistique des Goncourt, ni avec la lucidité visionnaire d’un Balzac.