Lui, il déclare avoir, à chaque concert qu’il donne, l’émotion anxieuse, maladive, de son tout premier concert, avec la préoccupation d’empêchements apportés à son exécution — et jusqu’à la dernière note — par les palpitations de son cœur, les contractions nerveuses de son avant-bras, la chaleur de la salle qui peut rendre les touches du piano humides, une raie du parquet, où peut glisser le pied de sa chaise. Et après ces exécutions, la dépense de l’émotion a été telle chez lui, qu’il est pris de crampes d’estomac atroces.