/ 1543
11. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

Les poètes, les peintres symphonistes, créent bien des émotions comme les musiciens ; mais ils créent des émotions tout autres, dont la différence ne peut se définir, l’émotion, par sa nature même, étant indéfinissable en des paroles. […] Mais ne sent-on pas combien cette émotion est spéciale, peu ressemblante à l’émotion suggérée par une œuvre de musique ? […] Avec Rembrandt, l’emmêlement apaisé des lumières, créant une émotion plus calme. […] Déjà il négligeait, dans le besoin d’une émotion à créer, les couleurs et les lignes réelles des objets. […] Besnard n’est point parvenu à nous donner complète l’émotion qu’il a tentée.

/ 1543