Le voyage de nuit à cheval, les abords et l’aspect de la riche ferme dite des Bertaux, l’arrivée, l’accueil que lui fait la jeune fille qui n’est pas du tout une paysanne, mais qui a été élevée en demoiselle dans un couvent, l’attitude du malade, tout cela est admirablement décrit et rendu de point en point comme si nous y étions : c’est hollandais, c’est flamand, c’est normand. […] La qualité qu’elle a de trop, c’est d’être une nature non pas seulement romanesque, mais qui a des besoins de cœur, d’intelligence et d’ambition, qui aspire vers une existence plus élevée, plus choisie, plus ornée que celle qui lui est échue.