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719. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Ernest Feydeau » pp. 106-143

Pauvre petit nerveux, bien élevé de ce temps, qui aime les belles choses agréables, et sa maîtresse par-dessus le marché, parce qu’elle est une de ces belles choses-là ; mais enfant toujours, et enfant gâté, révolté ou docile, apaisé ou furieux, et qui ne devient pas plus homme sous l’étreinte de la Peine, parce qu’il n’a ni une conviction, ni une idée sur laquelle il s’appuie pour lui résister ! […] Feydeau, — « qui adorelesuprêmeidéal, et s’indignecontrel’hypocrisie », comme si c’était maintenant d’hypocrisie qu’il s’agissait, — que ce Daniel, élevé comme un jeune chien par un oncle de vaudeville « quiaaimélesfemmesetlaviefacile », et que son neveu appelle un ange, ma foi ! […] Feydeau, et nul d’entre eux n’y donne l’intérêt élevé, l’intérêt d’art ou de nature humaine que doit avoir toute œuvre qui a la prétention de vivre.

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