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189. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 novembre 1885. »

Ses œuvres n’en furent pas moins une série de tentatives pour joindre et réconcilier ces deux éléments contraires. […] Il y a aussi l’absence de tout élément factice : la force et l’unité de la conception. […] Avec des éléments jusque là mal ou non assemblés, Wagner a constitué un organisme artistique nouveau, le drame musical. […] Rien de plus proche et de plus semblable que la parole et la musique, cette dernière étant née de l’une, et formée, selon l’essai de Spencer, de tous les éléments de timbre, de rhythme, d’accent et d’intonation qui différencient la parole émue de la parole calme. Le maître allemand a donc créé une intégration supérieure d’éléments jusque là disconnexes, à la manière dont des feuilles alliées et modifiées constituent une fleur.

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