L’homme d’État ne voulut pas mentir ; l’homme d’Église ne voulut pas pardonner. […] Il fut enseveli, selon ses désirs, dans l’église du couvent de Saint-Marc. […] Ce fut le point culminant de l’Église romaine ; Michel-Ange et Raphaël en furent les architectes, les praticiens et les peintres. […] L’Église ajouta sous ces deux papes sa puissance réelle et respective à l’influence des Médicis ; les cours de France et d’Espagne y ajoutèrent leurs armes ; estime, vénération, politique se réunirent aussi pour les consacrer, mais ce furent les lettres qui leur donnèrent l’empire. […] Aux nones d’avril, vers la troisième heure du jour et le troisième avant sa mort, une femme, je ne sais laquelle, dans l’église qu’on dit dédiée à Maria Novella, écoutait le prédicateur, lorsque tout à coup, au milieu d’une masse de peuple, elle se leva effrayée, consternée, courant comme une folle, poussant d’effroyables cris et disant : « Ah !