Est-il téméraire de conjecturer d’après cela que Bonaparte, tout en comptant désormais avec raison Arnault parmi les gens de lettres qui lui étaient dévoués et qu’il préférait, ne lui reconnut point cette ardeur et cette trempe qu’il voulait dans les grands instruments de son Empire, et qu’il rencontra en d’autres hommes qui avaient également débuté par les lettres, dans les Maret, dans les Daru ? […] Voici l’autre fable ou épigramme, d’un ton tout différent, mais également excellente : Le riche et le pauvre. […] J’ai été très frappé, en le lisant, de voir combien ces espèces de moralités ou de mots incisifs qui terminent chaque pièce, ressemblent souvent à certains traits également aiguisés et limés qui brillent dans les chansons de Béranger : celui-ci, à ses débuts, a profité évidemment du voisinage de M.