Non pas que ce qu’il écrivait portât les signes de la démence, bien que ses actes fussent déjà souvent d’un insensé ! […] La lettre qu’Alphonse écrivit en faveur du Tasse aux souverains d’Italie atteste un zèle aussi ardent que son amitié pour le poète. […] Il écrivit, à l’insu de sa sœur, des lettres de repentir au duc, à la duchesse d’Urbin, à Léonora. […] Je vous supplie de m’écrire un mot de consolation que je puisse montrer à cet infortuné génie. […] J’en ferai profession le reste de ma vie, et je vous prie de me traiter comme tel ; je vous donne tout droit et toute souveraineté sans réserve sur ma liberté ; je baise votre main, et je vous jure que chacune des paroles que je viens d’écrire de ma main étaient auparavant écrites dans mon cœur !