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641. (1887) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Troisième série pp. 1-326

C’est écrit pour être dit plus encore que pour être lu. […] … On établit dans un écrit nouveau qu’il n’y a point de différence entre bien penser et bien écrire. […] On dit négligemment que Prévost a trop écrit, et l’on a l’air de croire que s’il eût moins écrit, Manon Lescaut aurait eu son pendant. […] Qui a plus écrit que Fénelon, si ce n’est Bossuet ? […] Et, croyant enfin qu’il y avait des règles, ou plutôt des formules fixes de l’art d’écrire, invariables et rigides, il jugeait que quiconque n’écrivait pas selon la rigueur de ces règles écrivait mal, d’un style moins français que suisse, ou plutôt encore iroquois.

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