Ce voyage produisit un de ses meilleurs écrits : l’Itinéraire de Paris à Jérusalem. […] Il écrivit comme on conspire, en cachant sous son habit le poignard d’Harmodius, c’est-à-dire un pamphlet mortel contre le tyran qu’il avait subi la veille. […] Raphaël était mieux écrit, mais il tomba faute de naïveté et de vérité complète. Graziella, écrit d’après nature, resta le moins imparfait de mes ouvrages ; il était moins beau, mais il était vrai. […] Ce qu’on pense et ce qu’on écrit est la meilleure partie de ce qu’on fut ; le reste ne dépend pas de nous.