Ses écrits ont du sens, de la fermeté, de la finesse, mais il gardait toute sa chaleur et son intérêt pour la conversation ; il y était lui tout entier, il y avait son style, et bien des mots nous en sont restés. […] Ces pages de Mémoires n’ont été écrites par Duclos que dans les dernières années de sa vie ; il ne s’y refuse pas les réflexions sur le temps soit passé, soit présent. […] Duclos écrivait cela de 1767 à 1772, et entrevoyait très nettement une révolution ou crise imminente. […] Parlant de ces cafés de sa jeunesse, Duclos, au moment où il écrit, nous dit qu’il y a plus de trente-cinq ans qu’il n’y est entré. […] Duclos, dans ses écrits, a beaucoup de ces petits tableaux plus exacts encore que satiriques, qui peignent un travers de la société de son temps et quelques-unes de ces sottises qui furent contagieuses un jour.