L’École parnassienne, qui fut avant tout plastique et s’orienta spécialement vers la sculpture, l’avait compris ; elle fut logiquement d’accord avec ce qu’exigeait sa tendance lorsqu’elle usa de l’image immobile. […] Il fallait reprendre l’image pour l’image ; — c’est ce qu’ont fait les Parnassiens, et n’est-ce point là toute leur École ? […] Maria de Hérédia sont un parfait modèle à ce point de vue et leur beauté inébranlable suffirait à faire grande l’école parnassienne, n’eût-elle produit que ce seul livre. […] Ferdinand Brunetière énonçait une idée dont je résume le développement : « la Poésie fut architecturale au xviie siècle, picturale chez les Romantiques et leurs précurseurs, tandis que les Parnassiens se sont occupés surtout de serrer le dessin du vers ; après les temps de la plastique, voici les temps de la musique apportée par l’école nouvelle ». […] Les autres, épris du geste, vont plus « de l’avant », même un peu trop, et, si l’on devait à l’instar des anciens considérer la génération contemporaine comme une École, ce schisme très réel en serait le défaut.