Nous pouvons aussi poser en fait, sans crainte d’être contredits, que la poésie attirera plutôt à elle les Imaginatifs que les intellectuels, et qu’en nous mettant à son école nous tendrons plutôt à devenir des rêveurs que des penseurs. […] À la fin du XIXe siècle, en France, la poésie se charge d’images, de représentations concrètes ; certaine école affectera même d’en éliminer la pensée, et se complaira dans des séries d’images juxtaposées sans aucun lien logique. […] Nous n’avons donc à entrer dans aucune querelle d’école. […] Toute une école littéraire se refuserait à attribuer une réelle valeur poétique au sentiment.