Surpris par le père supérieur, il leur fut imposé une pénitence, et l’on conte, — bien que les historiens ne le donnent pas comme chose certaine, — que, dès cette heure, le moine humaniste révolutionna le couvent par mille farces diaboliques, ni honorables, ni propres, jusqu’à ce qu’enfin il réussît à s’échapper, à abandonner le cloître et à s’en aller par le monde vivre à sa guise. […] Diderot écrivit la Religieuse en feignant que ce fussent les mémoires d’une jeune fille, obligée par sa famille à devenir religieuse sans vocation, et qui, après mille luttes, s’échappe du cloître.