Les phénomènes psychiques de la vie animale nous échappent complétement et nous échapperont peut-être toujours, ou du moins ne pourrons-nous jamais les connaître que par induction ou par analogie ; mais il faut pour cela que même la psychologie humaine soit plus avancée et plus sûre d’elle-même, qu’elle ait procédé pendant longtemps de fait en fait par observation et par expérience, et non en se laissant dominer, comme elle l’a toujours fait jusqu’aujourd’hui, par des données à priori sur l’essence de l’âme, sur son origine et ses destinées.