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1040. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Auprès de vous se tient, souriante et charmée de vous voir, la belle et consolante déesse de la jeunesse ; elle est votre consolation, elle est votre force, et si parfois quelque découragement pénètre au fond de votre âme enivrée et chancelante sous les parfums du laurier poétique, eh bien ! […] disait-elle, homme heureux, qui reste absolument le maître des esprits et des âmes ! […] … Mais enfin l’arrêt était porté ; il a fallu descendre dans l’oubli, cette tombe anticipée des plus grands artistes. — Âme, je te dégage de ton corps ! […] Maintenant, disent les messieurs et les dames, qu’elle vive ou qu’elle meure, ou bien que cette âme en peine remplisse son silence et sa solitude de ses regrets et de ses douleurs, que nous importe ? […] Il y a bien de l’héroïsme caché dans ces âmes-là.

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