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337. (1811) Discours de réception à l’Académie française (7 novembre 1811)

J’en appelle à tous les âges, à tous les états : la chanson n’est-elle pas la source des plus douces jouissances ? […] C’est, si je puis m’exprimer ainsi, un écho qui se répète d’un siècle dans un autre, et qui se prolonge à travers la succession des âges. […] Lorsque tous les rangs se mêlent, lorsque toutes les distinctions s’effacent, on doit bientôt parler d’égalité, de loi naturelle ; aussi, en suivant les comédies du temps, voyons-nous des imaginations exaltées rêver, dans un siècle corrompu, les perfections chimériques de l’âge d’or.

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