Esprit ardent que l’âge n’éteint pas, mais exalte, Michelet s’est dernièrement distrait de l’histoire pour se jeter aux sciences naturelles et physiques, et le voilà respirant, suçant, pompant ces fleurs sérieuses avec une furie d’abeille déjà enivrée. […] Michelet a bien son âge ici, et plus jeune il n’eût pas écrit cela… Il fallait les meurtrissures du temps qui meurtrit le cœur comme le front, il fallait bien des fermentations, gardées en soi, pour écrire, sous le nom de l’Amour, un livre hideux de physique et que la critique ne peut pas même analyser, et, que disons-nous ?