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398. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Stendhal et Balzac » pp. 1-16

En vain se cachait-il d’elle pour lui donner l’envie de le découvrir, et croyait-il faire étinceler, en rondes bosses d’or, toutes les lettres de son nom à travers les ternes pseudonymes qu’il écrivait au front de ses œuvres : la Gloire lui répondit en vraie femme qui a le caprice de ne plus faire de contradiction. […] Ces Contes drolatiques, écrits dans cette merveilleuse langue du xve  siècle, touffue, feuillue, verdissante et rayonnante dans ses obscurités, — aurore du Corrège se levant à travers les riches épaisseurs d’un bois sacré, — Balzac les choyait et les regardait comme son chef-d’œuvre.

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