Et comment pourrait-on être de bonne foi, et regarder le philosophe comme un ennemi de l’État et des lois, le détracteur des magistrats et de ceux qui président à l’administration publique ? […] La feuille de chêne l’honorera sans appauvrir l’État. […] « Et qu’importe, ajoute-t-il, par quels motifs le sage embrasse la retraite, si c’est lui qui manque à l’État, ou si c’est l’État qui lui manque ?… » Il importe beaucoup : s’il manque à l’État, c’est un mauvais citoyen ; si l’État lui manque, l’État est insensé. […] Qu’ils songent que ce n’est ni par l’or, ni même par la multitude des bras, qu’un État se soutient, mais par les mœurs.