Le Peletier de Souzy : c’était un directeur général et un conseiller d’État, qui travaillait chaque semaine avec le roi. […] » M. de Pontchartrain, un des secrétaires d’État, était, à ce qu’il semble, l’un des moins amusants. […] Elle est ainsi inépuisable de tours et de retours, d’instances charmantes sur ce thème perpétuel ; elle tâche, en un mot, d’envoyer à cette vieillesse qui se mortifie un de ses rayons : « Je sais bien mauvais gré au soleil de luire avec tant d’éclat dans mon cabinet quand vous n’y êtes pas. » Vers la fin elle est si bien entrée dans l’esprit de sa tante, qu’elle en est venue à ne faire qu’un et à conspirer avec elle pour distraire le roi : « Il est certain que nous rendrions un grand service à l’État de faire vivre le roi en l’amusant. » Mme de Maintenon, malgré ses airs de résistance, n’était pas insensible à tant de bonne grâce9.