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1 (1890) L’avenir de la science « XVI »
maine s’appliquant à un objet complexe se compose de trois actes : 1° vue générale et confuse du tout ; 2° vue distincte et
e se compose de trois actes : 1° vue générale et confuse du tout ; 2° vue distincte et analytique des parties ; 3° recompos
concret et vivant. La distinction n’est pas à l’origine ; la première vue est générale, compréhensive, mais obscure, inexac
perçoit mille mondes, ou plutôt elle voit un monde en toute chose. Sa vue , au lieu de s’étendre, perce et plonge ; au lieu
sans bornes, elle se fixe à terre et sur elle-même. C’est l’âge de la vue partielle, de l’exactitude, de la précision, de l
ur. Les rétrogradations de l’humanité sont comme celles des planètes. Vues de la terre, ce sont des rétrogradations ; mais a
n Âge, où tant d’individualités nulles en elles-mêmes se fondaient en vue d’une même œuvre, serait maintenant impossible. O
la gloire ou la prospérité, il faut avoir peu d’individualité, peu de vues propres, seulement un grand fond d’énergie non ré
ible qu’à la condition de s’appuyer préalablement sur l’analyse et la vue distincte des parties. Les conditions de la scien
e partiellement et esquisse ses formes l’une après l’autre, toutes en vue du grand tableau définitif et de l’époque ultérie
bien ! elle créait plus que la nôtre, grâce à sa grossièreté même. La vue nette et fine ne sert qu’à distinguer ; l’analyse
vi avec succès de la comparaison suivante pour faire comprendre cette vue . Soit une masse de chanvre homogène, que l’on tir
saura réellement que quand, en affirmant la loi générale, il aura la vue claire de tous les faits particuliers qu’elle sup
iplicité des causes. Rien de mieux, à condition pourtant que, par une vue ultérieure, on se tienne assuré que cette réducti
nce nécessaire, mais par contradiction réfléchie et en vertu de cette vue prédécidée : la grande école a été idéaliste ; no
2 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine. » pp. 262-272
M. LOUIS DE CARNÉ. Vues sur l’histoire contemporaine88. 1833 Dans les d
sacrifice, à un âge et dans des situations facilement accessibles aux vues ambitieuses : tels étaient les mérites et la phys
nt une grande timidité, une pâleur indécise dans les conclusions, des vues de l’esprit en contradiction souvent avec les sym
rs peu attentifs pourraient prendre le change et repousser à première vue , sur quelques mots blessants, un livre où il y a
t politique perd chaque jour de son importance, qu’elle s’amoindrit à vue d’œil, à mesure que se dessine et grandit la ques
à travers une apostasie, au moins temporaire, du dogme religieux. Ses vues à ce sujet concordent entièrement avec celles que
s historiques sont moins précises, moins complètes, quoique semées de vues sagaces et neuves. M. de Villèle se trouve person
3 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre I : Des sens, des appétits et des instincts. »
a vie organique, du goût, de l’odorat, du toucher, de l’ouïe et de la vue . Les trois dernières sont surtout intellectuelles
ières sont surtout intellectuelles. M. Bain donne la prééminence à la vue et même place l’ouïe au-dessus du toucher. Son an
sens organique, la perception du monde extérieur par le toucher et la vue . On commence même, en France, à considérer les se
On a plus d’une fois discuté pour savoir si le sens supérieur est la vue ou le toucher. Les deux solutions sont dans Condi
pris parti pour le toucher, et la plupart des physiologistes pour la vue . M. Bain est de leur avis ; nous avons même vu qu
binoculaire, des images renversées et des perceptions complexes de la vue . Comment se fait-il que l’image de chaque objet s
tue la vision proprement dite, « qu’il se produit dans l’esprit, à la vue d’un objet extérieur, un agrégat d’impressions pa
ment et nullement aux images optiques. Les sensations complexes de la vue résultent de la combinaison des effets optiques e
uvement, s’applique, mutatis mutandis, aux sensations combinées de la vue et du mouvement. III Avant de pénétrer dans
4 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre deuxième. La connaissance des corps — Chapitre II. La perception extérieure et l’éducation des sens » pp. 123-196
ations faites sur les aveugles-nés après l’opération qui leur rend la vue . — Cas cités par Cheselden, Ware, Home, Nunnely e
ent l’étendue. — Pourquoi nous croyons percevoir simultanément par la vue un grand nombre de points distants et coexistants
ort à notre corps, comme un dehors. — Projection des sensations de la vue et de l’ouïe dans ce dehors. — Leur aliénation dé
ion. — Tel est le cas en effet pour les sensations de l’ouïe et de la vue . Le nerf acoustique a sa terminaison extérieure d
s ; il suffit pour s’en convaincre de considérer les sensations de la vue qu’on nomme subjectives. Elles nous détrompent et
jectives. Elles nous détrompent et nous instruisent à l’endroit de la vue , comme les illusions des amputés à l’endroit du t
neuse. « Des points lumineux mobiles apparaissent dans le champ de la vue , quand on regarde fixement une surface uniforméme
térieure. C’est le cas pour les hallucinations proprement dites de la vue , où un choc en retour propage les images des hémi
Et cela est vrai de toutes les sensations, même des sensations de la vue , du moins au premier stade de leur localisation ;
es aveugles-nés, au moment où une opération chirurgicale leur rend la vue , situent les couleurs vers l’extrémité de leur ne
vons situer la sensation, et tel est le cas pour les sensations de la vue comme pour les autres ; les aveugles-nés, qu’on v
spond chez elles une variation précise. On verra plus loin comment la vue trouve cette variation précise dans l’accommodati
ion la situe en tel point parmi les différents points du champ que la vue effective ou la vue simplement mentale a coutume
point parmi les différents points du champ que la vue effective ou la vue simplement mentale a coutume de parcourir. Mais
s ont donc une autre carte qui fait le même office, et comme, avec la vue qu’ils n’ont pas, nous avons toutes les sensation
nés qu’on vient d’opérer est décisive. Au moment où ils recouvrent la vue , ils éprouvent les mêmes sensations visuelles que
r-le-champ aller « prendre la main du chirurgien, décider à la simple vue si cette main se rapprochait ou s’éloignait de lu
54, nous pouvons évidemment apprendre quelles autres sensations de la vue ou des autres sens un objet que nous voyons excit
coulisses. — Ces coulisses, nous les connaissons55. Le lecteur les a vues quand nous avons montré la persistance sourde des
abréviatifs. Les sensations musculaires de l’œil nous servent dans la vue comme les mots dans le raisonnement abstrait57. L
tes distances et les très petits objets sont, encore du ressort de la vue . À cet égard, la peau, comparée à la rétine, est
au toucher qu’une sensation uniforme ; et la même surface donne à la vue autant de sensations distinctes qu’il y a de lett
lle de mon corps, et même des portions, comme le dos, que je n’ai pas vues , et, quand je contracte un muscle ou que je subis
our proférer les divers sons et les articulations du langage. Ici, la vue et les images visuelles n’interviennent pas ; c’e
ui c’est là notre procédé le plus usité. On a montré comment, dans la vue , la sensation de la rétine se trouve projetée en
flexion appliquée aux sensations, pour qu’un individu se fasse par la vue une idée exacte des objets, il est nécessaire, da
à l’appui est ce cas d’un jeune garçon qui n’avait aucun défaut de la vue , mais dont l’intelligence était faible, et qui, à
rement appliquer et vérifier la théorie sur une petite fille que j’ai vue tous les jours depuis sa naissance. Il est certai
e devenu sourd vers l’âge de quatre ans et qui, doué d’une très bonne vue , voit une conversation à distance, ce qui est ass
5 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Dominique par M. Eugène Fromentin »
ense en partie la latitude. Les premières étapes rappellent assez les vues de France. Du côté du sud, c’est-à-dire du côté o
dire du côté où l’on va et que masquent les hauteurs, il n’y a pas de vue  ; si l’on se retourne du côté de la Méditerranée,
une Afrique entièrement africaine (non pas Boghar plus connu, plus en vue , mais Boghari), qu’on découvre à main gauche en e
x en fusion ; — et tout cela, d’un bout à l’autre ; aussi loin que la vue peut s’étendre, ni rouge, ni tout à fait jaune, n
venargues ou d’un Racine. Et pourtant un beau tableau d’intérieur, la vue prolongée d’une mosquée ou d’un harem ferait pard
eur de cendre chaude, se relève insensiblement vers les montages. Ces vues de haut me plaisent toujours, et toujours j’ai rê
savoure un vent tiède qui souffle faiblement du Sud-Est ; pour toute vue , il a une moitié de l’horizon, bornée d’un côté p
rreur. Si je puis comparer les sensations de l’oreille à celles de la vue , le silence répandu sur les grands espaces est pl
lle-même de tout ce qui fait ombre se noie de tant de reflets, que la vue n’éprouve aucune violence, et qu’il faut presque
e de cet énorme horizon libre de toutes parts, sans obstacles pour la vue , dominant tout, de l’Est à l’Ouest, du Sud au Nor
habitants, du caractère différent et individuel de ceux qu’à première vue on est porté à confondre. Même dans ce pays de dé
6 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre cinquième. Principales idées-forces, leur genèse et leur influence — Chapitre deuxième. L’idée de l’espace. Son origine et son action »
orporée et étendue. — II. Construction de l’idée d’espace. Rôle de la vue , du toucher et des autres sens. La troisième dime
es sur un aveugle-né avait persuadé à Platner qu’un homme privé de la vue ne perçoit que l’existence de quelque chose d’act
qualité commune, plus visible dans les sensations du toucher et de la vue que chez les autres, l’extensivité, c’est-à-dire
; de plus, beaucoup de kantiens n’admettent l’extensivité que pour la vue et le toucher. Quand même la représentation de l’
dehors de l’autre. Or, Kant ne l’admet que pour les sensations de la vue et du tact. Cette différence de fait entre les di
otre montre, quand vous voyez la petite aiguille à midi après l’avoir vue à huit heures, vous inférez sans doute qu’elle s’
dix fois moindre que l’intensité qui lui serait nécessaire pour être vue au repos. Si l’on tient un doigt immobile entre n
s. Une perception visuelle de ce genre reproduit les conditions de la vue chez les radiés. William James remarque avec rais
à la confusion y est dominante. Seul le toucher vous donne, comme la vue , la juxtaposition sans pénétration : votre main é
ous sommes obligés de construire l’extension avec la motion ; dans la vue , ce tact perfectionné, la besogne est toute faite
ations tactiles. Mais supposez un homme qui, n’ayant ni le tact ni la vue , aurait cependant l’ouïe, l’odorat, le sens du ch
s la forme d’étendue chaude et d’étendue froide. La supériorité de la vue tient, comme nous venons de le voir, à ce que nou
orantes, de surfaces odorantes, de solides odorants. Si d’ailleurs la vue , l’ouïe et l’odorat semblent fonctionner à distan
lieu dans une certaine mesure. Une chauve-souris à qui on a enlevé la vue se dirige avec la plus grande sûreté à travers le
parois qu’elle perçoit de loin. Le toucher est pour elle une seconde vue  ; ses deux ailes lui servent d’yeux et apprécient
eur, sans avoir besoin des formes a priori de Kant. — De même pour la vue . On prétend qu’à elle seule elle saisit les surfa
ion. Des muscles spéciaux pour l’accommodation se rencontrent dans la vue et l’ouïe. L’odorat a une sorte d’accommodation q
vement. IV Subjectivité de l’idée d’espace Il semble à première vue que l’on pourrait se figurer un monde sans espace
7 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Marivaux. — I. » pp. 342-363
d’Addison pour la forme, mais remplis d’idées neuves, déliées, et de vues ingénieuses : son Spectateur français (1722), son
é décisif à franchir, je ne saurais appeler cela que myopie et petite vue qui étudie le genre humain comme une mousse et qu
, au milieu de tous les éloges qu’il mérite pour l’originalité de ses vues , pour la variété et la gentillesse de ses œuvres,
ec les hommes supérieurs ; il ne laisse pas de mêler à ce qui est une vue incomplète bien des considérations aussi neuves q
un Sénèque, d’un Pline l’Ancien ou d’un Cicéron, avaient pourtant des vues soit dans l’ordre moral, soit même dans l’ordre d
es plus senti ; c’est même un désavantage qu’une si grande finesse de vue , car ce que vous en avez de plus que les autres s
n tout honneur la fortune ; mais c’est Mme de Maintenon rapetissée et vue en miniature, avec plus de grimace qu’elle n’en e
’elle reprenne même cette coiffe galante qui, se dit-elle, déposera à vue d’œil de l’intention perfide du corrupteur : enfi
e l’actrice : car tout personnage de Marivaux semble toujours être en vue d’un acteur ou d’une actrice qui le doit compléte
; car il semble que Marianne, à la façon dont elle se décrit, se soit vue et considérée elle-même à distance comme si elle
ant pas aux traits principaux et ne les détachant pas. Quand il a une vue , il la dédouble, il la divise à l’infini, il s’y
8 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Condorcet, nouvelle édition, avec l’éloge de Condorcet, par M. Arago. (12 vol. — 1847-1849.) » pp. 336-359
demande si l’on n’aurait point en soi quelque travers, quelque fausse vue ou quelque passion maligne, quelque fanatisme cac
on a une telle confiance dans la justesse d’une seule de ses propres vues , qui embrasse l’avenir du monde, on peut être ens
nt, il faut lire sa Vie de M. Turgot. En exposant le vaste système de vues et d’idées de cet ami et de ce maître, son aîné d
d’une vie ultérieure, et aussi toute lumière de style. Il forcera les vues de Turgot en croyant les préciser et les étendre 
lui-même, Fontenelle, Lessing, tous ces grands esprits, ont eu cette vue -là. L’originalité propre à Turgot et aussi à Cond
iété moderne en ce sens-là, ce n’est pas cette idée qui est la fausse vue de Condorcet ; son erreur propre, c’est de croire
ésentées à la barre ; leurs pétitions avaient toutes le même objet en vue , celui d’écarter les dangers qui menacent la chos
ect qui dit non énergiquement au mal et à l’injustice dès la première vue , en viendra à émettre, dans le procès de Louis XV
e la parole pour observer qu’une ouvrière de ce faubourg, qu’il avait vue le mercredi matin, lui avait dit que M. Chabot s’
 ! On se demande ce qu’aurait ressenti à un pareil spectacle, à cette vue de son ami dégénéré, l’âme intègre et généreuse d
e trop longtemps tenu pour absous de toutes les manœuvres de parti en vue du plus grand bonheur futur de l’espèce humaine.
9 (1915) La philosophie française « I »
s uns au-dessous des autres, pour obtenir d’elle, successivement, des vues de plus en plus profondes. Une première coupe rév
losophie française du XVIIe et du XVIIIe siècles, nous avons pris une vue d’ensemble ; nous avons dû laisser de côté un gra
les « qualités principales » et les « facultés maîtresses », il a des vues qui le rapprochent d’Aristote et de Platon. Il re
ence descendrait plus bas, dans les profondeurs de la vie intérieure. Vue géniale, dont il a tiré les conséquences sans s’a
tres. De la philosophie de Ravaisson, et plus particulièrement de ses vues sur l’habitude, de la philosophie d’Auguste Comte
res, d’un esprit différent : sa critique de la science est liée à des vues personnelles, profondes, sur la réalité en généra
penseur brillant n’ait abordée, et sur laquelle il n’ait présenté des vues intéressantes et suggestives. Il eut dans Guyau 3
points — notamment sur le hasard et la probabilité — il a apporté des vues neuves, pénétrantes et profondes. Il est temps de
10 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Préface » pp. 1-22
les spécimens significatifs ont été donnés par les, sensations de la vue et surtout par celles de l’ouïe ; grâce à ces doc
ucation de l’œil chez les aveugles-nés auxquels une opération rend la vue , dans les altérations singulières auxquelles, pen
ples ce qu’on nomme la raison explicative d’une loi, et aboutir à des vues d’ensemble sur la science et la nature, en s’arrê
adoxal lui semblera clair ou même prouvé. Toute science aboutit à des vues d’ensemble, hasardeuses, si l’on veut, mais que p
présenter le même type ; il y en aura peut-être un pour celles de la vue , un autre pour celles de l’odorat, un autre pour
torien, séparés par les points de vue, ont néanmoins le même objet en vue  ; c’est pourquoi chaque nouvel aperçu de l’un doi
e II, ch. 3, § 3), ce qui change son caractère et conduit à une autre vue du monde. 2. Cette théorie avait déjà été énoncé
sur Stuart Mill (Revue des Deux Mondes, mars 1861), qui a précédé les vues concordantes de Stuart Mill sur le même sujet. 3
11 (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXIII. Des éloges ou panégyriques adressés à Louis XIV. Jugement sur ce prince. »
oute d’excuser cette erreur dans un roi aussi célèbre. Si on porte sa vue sur l’intérieur de l’État, on est frappé d’un gra
s ressources ; sur le commerce, qu’il eut peut-être sur cet objet des vues beaucoup plus vastes que solides ; que ses vues m
tre sur cet objet des vues beaucoup plus vastes que solides ; que ses vues même étant en contradiction avec ses besoins, d’u
ette les yeux on voit des succès et des malheurs ; on voit de grandes vues et de grandes fautes ; on voit le génie, mais tel
capables d’un mouvement prompt et rapide que d’une application et de vues suivies, n’avaient encore appris à gouverner ni l
sprit vaste et puissant de Charlemagne : mais l’un déploya de grandes vues chez un peuple barbare ; l’autre seconda les lumi
des vues chez un peuple barbare ; l’autre seconda les lumières et les vues d’un peuple instruit. On trouvera qu’il eut moins
i ne fut qu’à lui. Sa gloire (et c’est ce qu’il ne faut pas perdre de vue en le jugeant) fut d’avoir élevé sa nation. C’est
12 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Sieyès. Étude sur Sieyès, par M. Edmond de Beauverger. 1851. » pp. 189-216
eyès quinze ans après, en 1788, dans sa première brochure intitulée : Vues sur les moyens d’exécution, dans laquelle il traç
ses disciples, un philosophe aussi parfait de sentiment que faible de vues , n’a-t-il pas, dans ses pages éloquentes, riches
les papiers de Sieyès, et qu’il écrivit du temps de la Convention, en vue des abus et des excès du système : Rousseau. — I
lacer dans un conservatoire comme curiosité. Elle est toute conçue en vue d’élever et de transformer le principe populaire,
’il appelle « un brillant déclamateur », c’est que, dans la suite des vues de ce grand naturaliste, il y en a qui ne concord
porta une horreur profonde contre la classe privilégiée qu’il y avait vue en plein exercice dans cette rude province. Plus
’Orléans, par son opposition continuelle et souvent embarrassante aux vues du gouvernement ; on en parla au ministre comme d
appelait ses « délinéaments » politiques, aurait subitement changé de vue et de marche à l’aurore de 1789, et se serait ret
et la réunion de l’Assemblée constituante : 1º la brochure intitulée Vues sur les moyens d’exécution, 1788… ; 2º l’Essai su
r comme des beautés. Il méconnaît l’élément généreux que la noblesse, vue à son jour et à son heure, introduisit dans la Co
strait ; mais celui-ci, outre l’originalité de l’invention, avait des vues et quelquefois des pratiques d’homme d’État. On s
aine ». Il méprisait cet esprit humain qui avait si peu répondu à ses vues . Il méconnaissait lui-même la conquête réelle, la
13 (1896) Hokousaï. L’art japonais au XVIIIe siècle pp. 5-298
rakouri Yoshitsouné Yama iri. Expédition de yoshitsouné à la montagne vue dans la boite à spectacle (2 volumes). Texte de
gne du serpent, un joli petit sourimono représentant une femme que la vue d’un serpent a fait tomber sur le dos, une jambe
epôts. Une série d’une dizaine de planches : Contemplation des belles vues de Yédo. Une série de dix planches ayant pour tit
grosse bedaine poilue, prenant l’air. Dans les grandes bandes : Une vue de la Soumida couverte de bateaux. Des tisseuses
procédé qu’abandonna plus tard Hokousaï. Dans le premier volume : la vue intéressante du temple sinthoïste Shimméi avec sa
e Hokousaï publie encore une série de huit feuilles représentant huit vues du lac Biwa, dans une teinte de grisaille violacé
trois petits paysages animés par des promenades de femmes. Une grande vue panoramique des deux rives de la Soumida (H. 25,
et de deux bouteilles de saké, se promenant au bord de la Soumida, en vue d’un grand bateau d’où un homme puise de l’eau av
onais, jouissant à l’endroit, appelé autrefois Mattiyama, de la belle vue de la rivière. 14. Une barque où sont embarquées
ions de collections parisiennes. Une promenade dans le Yoshiwara. Une vue de l’entrée d’un théâtre, avec les têtes de la fo
rives pouvant se déplier. Dans le premier volume, c’est à Takanava la vue de la baie où l’on voit contre le vieux mur des f
mata yama, Montagnes et Montagnes (paysages), qui sont une suite de vues prises autour de la baie de Yédo et qu’annonce ai
à jour à l’entrée d’un temple sinthoïste. La seconde planche est une vue du quartier Horino-outi, que traverse une femme p
lle emporte dans une cage. Nous trouvons dans le troisième volume une vue de la statue en pierre de Niô et l’entrée du temp
de la statue en pierre de Niô et l’entrée du temple à Zôshigaya ; une vue de la terrasse du temple à Akasaka où sont des fe
terrasse du temple à Akasaka où sont des femmes et des enfants ; une vue d’un paysage où un homme souffle devant des prome
des caramels pour les enfants, en forme d’oiseaux, de théières ; une vue en pleine neige de Koudan, où une Japonaise est s
Koudan, où une Japonaise est si joliment encapuchonnée de noir ; une vue d’Asouka, où un Japonais est en train de tirer, s
l’action de ses romans ; — et la première planche d’Hokousaï offre la vue du village qu’habite Kasané. Kasané est une femme
types, ses habitations, ses paysages, chez un artiste qui ne l’a pas vue et qui a eu à sa disposition d’assez pauvres élém
s bras étendus, la tête amoureusement renversée en arrière ; c’est la vue d’un vaisseau de guerre japonais avec son archite
tion, une gravure amusante vous donnant, je ne sais à quel propos, la vue très détaillée de la cuisine d’une « Maison Verte
rrive à la famille de la princesse, et les deux fiancés se perdent de vue . Dans sa ruine le prince Ogouri épouse Hanako, la
à la porte. » Il lui montre le cadavre de cette seconde femme. Cette vue la radoucit, et elle consent à ce qu’il garde prè
omme l’enlacement de deux serpents qui se battent. Et le prince, à la vue qu’il a de ces serpents à travers le châssis, pen
les séparées, va faire paraître ses premières planches des Trente-six vues de fougakou (Fouzi-yama), il met au jour une curi
de ville : un paysage imaginaire contenant cent ponts dans une seule vue , un paysage d’un pittoresque indescriptible. Et v
XXXII De 1823 à 1829 paraît, sous le titre de : Les Trente-six Vues de Fougakou (Fouzi-yama), une série d’impressions
cheval la sandale de paille employée avant l’adoption du ferrage. 37. Vue du Fouji à travers la ville des fleurs (Yoshiwara
Trois cavaliers galopant sur la route. À cette série des Trente-six Vues du Fouzi se joignent, comme impressions de la mêm
de la cascade. La série des Ponts intitulée : Shokokou Meikiô Kiran, vues pittoresques des ponts de diverses provinces, et
es sont des sortes de culs-de-lampe, représentant celle-ci, une femme vue de dos à sa toilette qui se met une épingle dans
sque son âme se promène dans le ciel et qu’il voit cette lune qu’il a vue aux flancs de la montagne de Mikasa, près de Kaso
urs bras, derrière le dos. Parmi ces planches admiratives, il est une vue de dos d’un homme, appuyé sur la traverse d’une b
conscience pure. XLII En 1834 paraît le premier livre des Cent vues du Fouzi-Yama, Fougakou Hiakkei, un premier livre
pendant les grandes chaleurs, que cent fois la montre de la montagne, vue de Yédo, et des campagnes au nord, au sud, à l’es
e tordent de rire. Puis des planches où commence la représentation de vues actuelles : la vue du Fouzi-yama vu dans le broui
uis des planches où commence la représentation de vues actuelles : la vue du Fouzi-yama vu dans le brouillard, une planche
effet, comparable à la planche du brouillard de Gakoutei. Et c’est la vue du Fouzi-yama à travers le grêle feuillage de sau
du Fouzi-yama à travers le grêle feuillage de saules pleureurs, — la vue du Fouzi-yama, entrevue une fois du petit balcon
ie de la promenade joyeuse des Manzaï, un premier Jour de l’An ; — la vue du Fouzi-yama, d’Ohmori, de la baie de Yédo, au-d
hmori, de la baie de Yédo, au-dessus des roseaux de la Soumida ; — la vue du Fouzi-yama, d’une hutte de la campagne pour su
e hutte de la campagne pour surveiller et éloigner les oiseaux ; — la vue du Fouzi-yama, avec le coucher d’un soleil, au ra
vec le coucher d’un soleil, au rayonnement remplissant le ciel ; — la vue du Fouzi-yama, parmi la floraison des cerisiers d
aise fait de la musique au milieu d’une collation en plein air ; — la vue du Fouzi-yama, à travers les champs de riz de l’a
es deux Japonais dont l’un montre à l’autre par un châssis relevé une vue du Fouzi-yama, étude qui a pour titre : La Premiè
ps à corps, au iie  siècle, des deux guerriers, Kawazou et Matano, en vue du Fouzi-yama. Et tout le volume continue à être
, à l’aube, par la pluie, par la brume, par la tombée de la neige, et vue de la grande cascade, et vue d’un monument sintho
la brume, par la tombée de la neige, et vue de la grande cascade, et vue d’un monument sinthoïste où jaillit du creux d’un
illit du creux d’un arbre l’eau pour la purification de la prière, et vue de l’observatoire de Yédo, et vue enfin, de la Co
ur la purification de la prière, et vue de l’observatoire de Yédo, et vue enfin, de la Corée. Et dans ces planches : le bea
ous ses ordres. Le volume gravé par Yégawa, l’habile graveur des Cent vues du Fouzi-Yama, eut une seconde édition, faite pos
ule, des coins de village, des plages, des aspects du Fouzi-yama, des vues panoramiques aux grands horizons. Et enfin des ch
s en largeur, tirés en couleur, de la même facture que les Trente-six vues du Fougakou est intitulée : Hiakounin isshu Ouwag
plus curieuse de toutes, que Hokousaï, en 1835, jeta en tête des Cent Vues de Fouzi-Yama : Depuis l’âge de six ans, j’avais
 L. 28. Collection Hayashi.   Paysage représentant, très modifiée, la vue de Tsou-kouba du Shashin. Non signé, mais portant
ou, placé au milieu, porte : « Le plaisir de la vie est d’admirer les vues des quatre saisons, avec la lune, la neige, les f
01-1805). H. 115. — L. 30. Collection de Goncourt.   Une courtisane, vue de trois-quarts dans une robe décorée de branchet
’une délicatesse, d’une fluidité sans pareille. Une guésha accroupie, vue de dos, jouant du schamisén, à la riche coiffure
uésha accroupie, vue de dos, jouant du schamisén, à la riche coiffure vue par derrière : dessin à la ligne sculpturale. Un
les relevées de gouache et signées (H. 40. — L. 120) représentant des vues de la Soumida. Dans l’une, deux femmes, aux robes
saï, avec le cachet de Tokimasa (vers 1812). H. 30. — L. 18. La lune, vue au travers de deux branches d’un prunier. Grand e
ieux, dont les dessins n’ont pas été gravés, et qui représentent huit vues (H. 28. — L. 40) de la Soumida, aux rives peuplée
ies , publiées en 1812 ; Tôto jûnikei Kiôkashû, Poésies sur les douze vues de Yédo , publiées en 1819 ; Fûsô meishô, Kioka-s
, les Attributs du Cheval, les Scènes des rônins, les Tôkaïdo, les 36 Vues de Fouzi-yama, les Ponts célèbres, les 8 Vues de
ns, les Tôkaïdo, les 36 Vues de Fouzi-yama, les Ponts célèbres, les 8 Vues de Liou-Kiou, les cent Poésies expliquées par la
ns, avec le titre dans un médaillon.Une série intitulée Skôkei-Kiran, Vues pittoresques des paysages distingués, série tirée
s distingués, série tirée en bleu clair, où se rencontre une curieuse vue d’un bain public sur une route. Une série intitul
ain public sur une route. Une série intitulée Shôkei Sétsou guekkura, Vues distinguées de la neige, de la lune, des fleurs.
14 (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42
te convulsion physique que tout le monde connaît, est produite par la vue imprévue de notre supériorité sur autrui. Voyez
e comique soit exposé avec clarté : il est nécessaire qu’il y ait une vue nette de notre supériorité sur autrui. Mais cette
et si facilement anéantie par la moindre réflexion, qu’il faut que la vue nous en soit présentée d’une manière imprévue. Vo
e, il n’y a plus jouissance de notre supériorité, il y a au contraire vue du malheur pour nous ; en descendant de voiture,
e et de Zadig. Le riche Voltaire se plaît à clouer nos regards sur la vue des malheurs inévitables de la pauvre nature huma
it de rien : c’est que rien au monde n’est capable de lui procurer la vue du bonheur, pas même sa place de vice-président d
15 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Correspondance entre Mirabeau et le comte de La Marck (1789-1791), recueillie, mise en ordre et publiée par M. Ad. de Bacourt, ancien ambassadeur. » pp. 97-120
cier l’intérêt et l’importance. Mirabeau déjà célèbre, et des plus en vue comme écrivain politique, avait fait, en 1788, la
dépenaillée ». Au monde de Versailles, il pouvait sembler, à première vue , n’avoir pas l’habitude du grand monde ; mais au
i suivirent le dîner de Versailles, ils se perdirent quelque temps de vue , et ne se retrouvèrent qu’aux États généraux. M. 
lote. Il développa ses idées sur la situation à M. de La Marck et ses vues générales sur une direction possible : « Le sort
uellement et systématiquement dans l’opinion publique, de la garder à vue et de la tenir en chartre privée, avec un ministè
toujours bornée à la révolution de chaque mois ; qu’il n’avait aucune vue d’avenir ; qu’il n’y avait de ressource que dans
rrassé, et qu’aussitôt sauvé ou non sauvé de cet embarras, perdant de vue ses conséquences et la nécessité d’une marche sys
e petites considérations, par de petites manœuvres et dans de petites vues , veulent nous rendre inutiles l’un à l’autre, et
sent, on connaissait de Mirabeau l’orateur ; ici, dans cette suite de vues et de considérations, le conseiller et l’homme d’
sation. Et ici l’adversaire à outrance se déclare ; son opposition de vues et son antipathie de nature se donnent toute carr
16 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre III : La science — Chapitre I : De la méthode en général »
aines et innombrables applications. Si l’on voulait transporter cette vue dans une autre sphère, on pourrait dire que la ph
ée. Par elle, l’esprit découvre une planète que les sens n’ont jamais vue  ; par elle, il explique une langue qu’aucun homme
p d’autres moins connus ont traité des méthodes avec une abondance de vues et de faits qui ne laisse rien à désirer ; mais n
, dans sa Philosophie chimique, a jeté çà et là sur ce sujet quelques vues précises et pénétrantes ; M. Berthelot enfin, dan
ences pour l’éducation même de l’esprit humain ; mais laissons là ces vues ambitieuses, et bornons-nous, quant à présent, à
es yeux plus d’exemples qu’il n’en avait eu. On est frappé de la même vue en lisant les écrits des savants et des logiciens
aits, que l’on peut trouver longue sans doute, mais qui est semée des vues les plus pénétrantes, il en est un certain nombre
: c’est sur l’emploi des hypothèses dans la science. C’est là une des vues les plus intéressantes de son livre, et il import
17 (1907) L’évolution créatrice « Chapitre IV. Le mécanisme cinématographique de la pensée  et l’illusion mécanistique. »
se borne à prendre de loin en loin, sur le devenir de la matière, des vues instantanées et, par là même, immobiles. La consc
ette table est noire », c’est bien de la table que je parle : je l’ai vue noire, et mon jugement traduit ce que j’ai vu. Ma
u’on les domine. En résumé, les qualités de la matière sont autant de vues stables que nous prenons sur son instabilité. Mai
une évolution. Nous concentrons une période de cette évolution en une vue stable que nous appelons une forme, et, quand le
volutif ou de mouvement extensif, l’esprit s’arrange pour prendre des vues stables sur l’instabilité. Et il aboutit ainsi, c
elles pour recomposer leur devenir artificiellement. Nous prenons des vues quasi instantanées sur la réalité qui passe, et,
sser.   Sur la continuité d’un certain devenir j’ai pris une série de vues que j’ai reliées entre elles par « le devenir » e
j’applique la même méthode, j’arrive au même résultat ; une troisième vue va simplement s’intercaler entre les deux autres.
s. Indéfiniment je recommencerai, et indéfiniment je juxtaposerai des vues à des vues, sans obtenir autre chose. L’applicati
ment je recommencerai, et indéfiniment je juxtaposerai des vues à des vues , sans obtenir autre chose. L’application de la mé
lité même. Enfance, adolescence, maturité, vieillesse sont de simples vues de l’esprit, des arrêts possibles imaginés pour n
ce et âge d’homme ne sont plus alors que des arrêts virtuels, simples vues de l’esprit : nous avons affaire, cette fois, au
haut, nous pourrions et nous devrions peut-être traduire eidos par «  vue  » ou plutôt par « moment ». Car eidos est la vue
traduire eidos par « vue » ou plutôt par « moment ». Car eidos est la vue stable prise sur l’instabilité des choses : la qu
donnera de l’universel devenir quand elle le regardera à travers des vues prises de loin en loin sur son écoulement. De sor
l’esprit isole et emmagasine dans des concepts, ne sont alors que des vues prises sur la réalité changeante. Elles sont des
devenir par la méthode cinématographique, les Formes ne sont plus des vues prises sur le changement, elles en sont les éléme
oit l’essence même de la réalité. Elle n’obtient pas la forme par une vue prise sur le devenir ; elle se donne des formes d
ce des choses. Et en effet, si l’on tenait les Formes pour de simples vues prises par l’esprit sur la continuité du devenir,
lsion exercée par le premier moteur sur l’ensemble du monde. Les deux vues se trouvent chez Aristote, qui nous montre dans l
la réalité mouvante que des immobilités éventuelles, c’est-à-dire des vues prises sur elle par notre esprit : il symbolise l
ue pour nous. En posant Dieu, on pose nécessairement aussi toutes les vues possibles sur Dieu, c’est-à-dire les monades. Mai
c’est-à-dire les monades. Mais nous pouvons toujours imaginer qu’une vue ait été prise d’un point de vue, et il est nature
et il est naturel à un esprit imparfait comme le nôtre de classer des vues , qualitativement différentes, d’après l’ordre et
et la position de points de vue, qualitativement identiques, d’où les vues auraient été prises. En réalité les points de vue
es. En réalité les points de vue n’existent pas, car il n’y a que des vues , chacune donnée en un bloc indivisible et représe
de ces points de vue, extérieurs les uns aux autres, la pluralité des vues dissemblables entre elles, comme aussi de symboli
, c’est-à-dire par une grandeur, la parenté plus ou moins étroite des vues les unes avec les autres. C’est ce que Leibniz ex
’est ainsi que le relief visible d’un objet équivaut à l’ensemble des vues stéréoscopiques qu’on prendrait sur lui de tous l
bien le considérer comme fait de la complémentarité réciproque de ces vues intégrales, chacune donnée en bloc, chacune indiv
à-dire Dieu, est ce relief même pour Leibniz, et les monades sont ces vues planes complémentaires les unes des autres : c’es
use. Si la multiplicité de ses monades n’exprime que la diversité des vues prises sur l’ensemble, l’histoire d’une monade is
raît guère être autre chose, pour ce philosophe, que la pluralité des vues qu’une monade peut prendre sur sa propre substanc
ulier de la philosophie grecque, n’est que le résumé très succinct de vues que nous avons développées longuement, de 1900 à
18 (1896) Matière et mémoire. Essai sur la relation du corps à l’esprit « Chapitre IV. De la délimitation, et de la fixation des images. Perception et matière. Âme et corps. »
u langage. Justement parce que ce morcellement du réel s’est opéré en vue des exigences de la vie pratique, il n’a pas suiv
le. Il y a dans ce mouvement, tout à la fois, une image qui frappe ma vue et un acte que ma conscience musculaire saisit. M
divisé, passage du repos au repos, qui est le mouvement même. Mais ma vue perçoit le mouvement sous forme d’une ligne AB qu
e préconçue, je m’aperçois bien vite que je n’ai pas le choix, que ma vue elle-même saisit le mouvement de A en B comme un
système de qualités, où la résistance et la couleur, — données de la vue et du toucher, — occupent le centre et tiennent s
en quelque sorte, toutes les autres. D’autre part, les données de la vue et du toucher sont celles qui s’étendent le plus
à l’autre, les qualités ou sensations, et les mouvements. À première vue , la distance paraît infranchissable. Les qualités
aque fois d’énormes périodes de l’histoire intérieure des choses, des vues quasi instantanées vont être prises, vues cette f
intérieure des choses, des vues quasi instantanées vont être prises, vues cette fois pittoresques, dont les couleurs plus t
élisme par une habitude, qui fait que les perceptions actuelles de la vue , par exemple, nous suggèrent des sensations possi
el, correspondant à l’espace tactile. On allègue, il est vrai, que la vue finit par devenir symbolique du toucher, et qu’il
tine est elle-même une surface plate, et que si nous percevons par la vue quelque chose d’étendu, ce ne peut être en tout c
erkeley, du moins, allait jusqu’au bout de sa thèse : il déniait à la vue toute perception de l’étendue. Mais les objection
la théorie, classique depuis Berkeley, des perceptions acquises de la vue ne paraît pas devoir résister aux assauts multipl
tre point, qui est pour nous l’essentiel. Supposons un instant que la vue ne nous renseigne originairement sur aucune des r
réussit. Voici des objets qui changent de forme et qui se meuvent. La vue constate des variations déterminées qu’ensuite le
19 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Entretiens sur l’histoire, par M. J. Zeller. Et, à ce propos, du discours sur l’histoire universelle. (suite.) »
ujourd’hui entre deux écueils : ou bien l’on entre absolument dans la vue de l’auteur, on se place à son point de perspecti
guerai pas le lecteur à suivre chez lui cette interprétation et cette vue du Messie montré de loin à tous les pas, à tous l
es degrés et à travers tous les accidents de l’histoire juive : cette vue est capitale chez l’auteur ; il ne peut un seul i
édoniens et sur Alexandre : chez Bossuet, c’est une première et large vue  ; l’homme est bien compris dans son ensemble et p
et comparé une bien autre quantité de faits. Chez Bossuet, c’est une vue d’ensemble et un peu de théorie, un développement
; mais c’est que l’État romain constitué de la manière que nous avons vue était, pour ainsi parler, du tempérament qui deva
e noble ouvrage qui restera toujours comme un puissant monument de la vue , de la force surtout, de l’ordonnance et de la mé
20 (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre II. L’analyse interne d’une œuvre littéraire » pp. 32-46
pittoresque. Vous constatez ainsi sans peine que les sensations de la vue prédominent dans son œuvre ; vous pouvez dire que
cou de la colombe ? Mais la couleur n’est qu’une des qualités que la vue peut saisir dans les objets. Il convient de faire
 ? Voilà bien des questions. On peut en ajouter beaucoup d’autres. La vue nous révèle l’étendue. Il faut donc chercher si u
les limites de cet Elysée d’une rangée de grands arbres, afin que la vue ne s’égare pas sur les hautes montagnes environna
qu’il nomme « les coteaux modérés ». Ce n’est pas tout. C’est par la vue que nous constatons d’ordinaire le mouvement, que
cilier l’exactitude et la précision dans les moindres choses avec les vues d’ensemble suggérées par l’étude des faits partic
ont il parle ou se fait-il un jeu des inventions qu’il prodigue ? Ses vues sur la destinée future de l’univers sont-elles cl
21 (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — II » pp. 159-177
ès grave, très élevée, à une de ses nobles cousines qu’il n’avait pas vue depuis des années, qui avait été très belle, et à
avait je ne sais quoi de si attrayant et de si ravissant à la simple vue , que Cowper, tout timide qu’il était, désira auss
ement droit à ma préférence, elle se décide, sans que je l’aie jamais vue se tromper, pour la plus droite et la meilleure.
e. Durant six livres ou chants, il parcourt une série de sujets ou de vues les plus variés, sans une composition précise, ma
e dérobés ; elles n’ont point encore diminué mon goût pour les belles vues naturelles ; ces spectacles qui calmaient ou char
ans presque nous en apercevoir, tandis que l’Admiration repaissant sa vue , et toujours insatiable, s’arrêtait sur le paysag
ges fumant dans le lointain. — Ces scènes-là doivent être belles qui, vues chaque jour, plaisent chaque jour, et dont la nou
nées. Il y a ici ce qu’on ne rencontre pas toujours chez Cowper, une vue d’ensemble, de la gradation, de la perspective. C
22 (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. EDGAR QUINET.— Napoléon, poëme. — » pp. 307-326
ur, s’était un peu abîmé en présence de la nature, transporta dans la vue des temps et de l’histoire sa pensée amie des int
ce qu’on aurait cru possible. Le merveilleux se forme très-vite et à vue d’œil, pour ainsi dire, autour de cette statue po
juillet 1830, et revenant après quelques jours, s’écria à la première vue du pavillon tricolore qui avait remplacé le blanc
ses sympathies de moyen âge, en les relevant et les rachetant par ses vues philosophiques sur l’avenir du monde, sur la guer
éon était plus positif que Béatrix ; et tout en fondant savamment les vues accessoires et idéales avec la réalité, il aurait
. Antiquaire par son érudition allemande, poëte et philosophe par ses vues profondes et intimes sur l’histoire de l’humanité
e par mille sensations réelles et continues, comme il arriverait à la vue des ruines mêmes et sous l’influence du génie des
23 (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Fontenelle, par M. Flourens. (1 vol. in-18. — 1847.) » pp. 314-335
non pas leur biographie, mais l’histoire de leurs travaux et de leurs vues . Il a, dans ces dernières années, publié une suit
vants célèbres, et qui, remontant en arrière par les noms les plus en vue , complète très bien les éloges qu’il est chargé a
tes, ils vous répondent froidement qu’elles servent à leur réjouir la vue . C’est ainsi que, pour ne pas ressembler à ce fo
la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu’il éloigne sa vue des objets bas qui l’environnent ; qu’il regarde
reprendre aussitôt sa revanche sur Pascal lui-même ; car, dans cette vue admirablement sentie et embrassée tant au physiqu
is, n’ont pas craint de composer quelques portions de leurs écrits en vue des ignorants, et de les publier à l’usage de tou
r La Bruyère, on le trouverait déjà tout formé quant aux idées et aux vues . Dans son Histoire des oracles, si bien appréciée
ux temps et aux lieux, se propose des perspectives, des changements à vue dans l’avenir, et s’amuse à les considérer avec d
24 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Mémoires du cardinal de Retz. (Collection Michaud et Poujoulat, édition Champollion.) 1837 » pp. 40-61
plication politique, ni pour y pratiquer aucune perspective selon les vues du moment ; j’aime mieux les prendre d’une manièr
s surtout ambitieux, menant de front toutes choses, ses passions, ses vues , et des desseins même dans lesquels entrait à que
zarin que faire concurrence à Molière. Pourtant n’exagérons pas cette vue jusqu’au point d’omettre ce qu’il y avait de séri
érable et de politique, au moins à l’origine, dans les projets et les vues de Retz. Et n’oublions jamais ceci : Retz, après
n très bon et judicieux esprit, M. de Sainte-Aulaire, a fait de cette vue l’idée principale de son Histoire de la Fronde ;
lui tient à l’hôtel de Condé (décembre 1648), s’élève aux plus hautes vues de la politique, à celles qui devancent les temps
s aussi bien intentionné pour la Cour que lui, mais qui avait plus de vue et plus de jointure, lui répondit à l’oreille… »
es étaient les seules justes, les seules praticables qu’il eût jamais vues imprimées. Elles apprendraient l’expérience, si j
25 (1874) Premiers lundis. Tome I « Madame de Maintenon et la Princesse des Ursins — II »
ouragement trop naturel pour ne pas être vrai, qu’il entrait dans ses vues et ses manières d’exagérer encore. Il est curieux
nts à mon âge me font pleurer comme toutes les vieilles que vous avez vues . » Sans croire tout à fait à ce renoncement absol
s détails, et même, dans ses plus grands chagrins, ne les perd pas de vue . Ses lettres sont remplies des nouvelles de la co
exagérant sa portée d’esprit. D’un tact consommé dans la société, ses vues ne s’élargirent pas avec sa fortune ; elle eut mo
26 (1874) Premiers lundis. Tome I « Deux révolutions — I. De la France en 1789 et de la France en 1830 »
. Si ce n’était de leur part qu’une erreur rationnelle, qu’une fausse vue historique, il serait encore bon mais peu urgent
bon mais peu urgent de les combattre. Le malheur est que cette fausse vue , cette erreur d’observation et de jugement, combi
s et les prudents ; sans physionomie, sans caractère décidé, à courte vue , égoïstes au fond, qui, la main sur le cœur, n’on
pas ; assez d’esprits logiques les déduiront ; et, malgré les fausses vues , les indécisions et les intérêts qui viendront à
27 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Note II. Sur l’hallucination progressive avec intégrité de la raison » pp. 396-399
ui-ci paraissait passer devant l’image et la dérobait un instant à la vue du malade, lorsqu’il arrivait au point où elle se
ade, lorsqu’il arrivait au point où elle se trouvait. — Jusqu’ici, la vue seule était hallucinée. La nuit suivante, l’ouïe
ferme, la peau fine et tiède répondent fidèlement à l’illusion de la vue . Alors, de sa main dépliée, il embrasse pleinemen
28 (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128
. — Exemples pour les images qui correspondent à des sensations de la vue , de l’ouïe, du goût, du toucher. — Effets égaux e
e bataille. — Hallucinations proprement dites. — Hallucinations de la vue après l’usage prolongé du microscope. — Restaurat
ion mentale complète. — Cas remarquable observé par le Dr Lhomme. VI. Vues générales sur l’être pensant. — L’esprit est un p
générales sur l’être pensant. — L’esprit est un polypier d’images. —  Vues générales sur l’état de veille raisonnable. — Équ
; nous nous disons, du moins au bout d’un instant, que la chose ainsi vue ou sentie n’est qu’un fantôme, que notre ouïe, no
chose ainsi vue ou sentie n’est qu’un fantôme, que notre ouïe, notre vue , notre goût, notre odorat n’éprouvent aucune sens
t remarqua que la figure correspondait exactement à celle qu’il avait vue dans la gravure. L’illusion persista deux minutes
qui la forme. Nous disons que cette image, fantôme de l’ouïe ou de la vue , saveur ou odeur apparente, qui nous semble situé
ués, je fermai les yeux, et tout d’un coup je vis tout le champ de ma vue , sur une étendue considérable, couvert de la même
ois de l’association s’était uni avec une sensation consécutive de la vue . L’excitation excessive de la périphérie du nerf
foncer dans le ventre, et mes cris redoublaient. » Attaché et gardé à vue , il ne dort pas de toute la nuit. « J’entendais c
ce, et la conviction se fait. — Des hallucinations désordonnées de la vue , puis du toucher, se surajoutent. — Pendant trent
bservons l’homme, non par le microscope et le scalpel, mais par cette vue intérieure qu’on appelle conscience, et nous comp
s associées aux sensations des divers sens, et particulièrement de la vue et du toucher, constituent les perceptions acquis
29 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Œuvres complètes de Buffon, revues et annotées par M. Flourens. » pp. 55-73
ait contraste avec Buffon, le peintre du développement et des grandes vues , et dont la phrase aux membres distincts et nombr
qui sont des épigrammes à l’adresse de Réaumur. Buffon, qui avait la vue courte et qui n’usait pas du microscope, de même
randiose, à la réflexion humaine quand elle se projette à travers les vues physiques, fait plus de cas d’un Pline à l’esprit
ême temps que Buffon insiste sur la distinction des espèces, il a des vues sur l’unité du plan général organique ; il les dé
ité du dessein. Mais dans quel sens précis Buffon a-t-il exprimé ces vues , dont son Histoire naturelle est éclairée en main
r voir en Buffon un précurseur de lui-même, un prophète de l’ordre de vues qu’il affectionne : il a donc salué en Buffon une
tions qu’éprouve une âme fatiguée des orages de la vie en reposant sa vue sur l’immensité des êtres paisiblement soumis à d
30 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Bossuet. Lettres sur Bossuet à un homme d’État, par M. Poujoulat, 1854. — Portrait de Bossuet, par M. de Lamartine, dans Le Civilisateur, 1854. — II. (Fin.) » pp. 198-216
uin 1854. Je n’ai dessein pour cette fois encore que de continuer ma vue de Bossuet considéré dans sa première carrière, n
ce genre ; l’autre opinion, qui était celle de La Harpe, et que j’ai vue partagée depuis encore par de bons esprits, était
e plus pour lui seul, il pense à ses auditeurs, il ne les perd pas de vue un seul instant : «Ô largeur, ô profondeur ! ô lo
re comprendre que le vrai bonheur pour l’être intelligent est dans la vue et dans la possession de la vérité, il sent bien
et changeantes que les sens impriment, et les accoutumer à porter la vue de la vérité toute pure ? Tentons, essayons, voyo
j’avais eu à écrire ou à discourir, ne fût-ce que quelques années, en vue même de Louis XIV, c’est-à-dire de ce bon sens ro
apiers d’État que de les faire servir à une telle conclusion. Mais la vue de tous papiers posthumes et inédits cause à M. C
31 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre (suite et fin.) »
partielles n’a-t-on pas dû passer et procéder avant de s’élever à une vue pleine et entière ! En histoire, nous avons eu un
es éclairs et des tonnerres sans doute, mais sans cette continuité de vues et de calculs, sans cette fixité ardente qu’il ap
tur. Je n’oublie pas que ce que j’ai à expliquer maintenant, c’est la vue de M. Armand Lefebvre sur le même sujet et sa con
, l’Angleterre ; enfin on divisait les difficultés, les périls. Cette vue , qui est essentielle chez M. Lefebvre, a été repr
qui ont suivi et qu’elle recelait la plupart des conséquences qu’on a vues éclater. Il ne se laisse point éblouir par l’alli
l. Que de choses on a sues depuis et qui n’ont fait que confirmer ses vues  ! Que n’a-t-il eu le temps de profiter de toutes
t les fougues de la passion ne sauraient obscurcir ni faire perdre de vue cette vérité capitale, inhérente à la nature même
32 (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Le Palais Mazarin, par M. le comte de Laborde, de l’Institut. » pp. 247-265
tre, publiée il y a cinq ans, a été très remarquée par la quantité de vues et de documents qu’elle renferme. L’auteur y avai
gagnée pour le moment. Je ne veux insister que sur quelques-unes des vues de M. de Laborde, ou, pour mieux dire, sur sa vue
quelques-unes des vues de M. de Laborde, ou, pour mieux dire, sur sa vue principale en ce qui touche à l’histoire de ces t
i tant de factieux, il était encore le plus français de tous dans les vues de sa politique et de son ambition toute sensée.
à l’administration et aux finances, il ne paraît y avoir porté aucune vue d’amélioration générale, aucune pensée de bien pu
vait pas l’âme royale, ce seul mot en dit assez. Il mêlait de petites vues , et presque sordides, même à de grands projets. S
ntôt de l’autre ; et, jetant les yeux sur l’objet qui lui frappait la vue , il disait du profond du cœur : « Il faut quitter
33 (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre I : La politique — Chapitre II : Philosophie politique de Tocqueville »
té. On pourrait croire seulement qu’elle est funeste à la largeur des vues et doit conduire à une doctrine étroite : c’est l
ujours un peu incertaine. Au reste, ce défaut a ses compensations. La vue de l’auteur, moins distraite par les souvenirs hi
e choses que son illustre maître, mais il a généralisé celles qu’il a vues . Dans l’Esprit des Lois, il y a en quelque sorte
t autant que possible à les incorporer dans les faits. D’ailleurs ses vues n’avaient jamais qu’un certain degré de généralit
la monarchie et le gouvernement mixte. Pour la démocratie, il ne l’a vue qu’en historien et dans l’antiquité. On n’a pas a
gouvernement brutal et sauvage des masses ; mais Tocqueville avait en vue une autre espèce de despotisme, non pas celui de
ut donc louer Tocqueville précisément à cause de la généralité de ses vues , qui ne nous enchaînent pas à telle application p
34 (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre V. L’Analyse et la Physique. »
vivendi perdere causas. D’ailleurs, une science uniquement faite en vue des applications est impossible ; les vérités ne
re l’un c’est de viser l’autre, ou du moins de ne jamais le perdre de vue . C’est ce que je vais m’efforcer de démontrer en
des effets appréciables avec les méthodes anciennes. On sait que les vues a priori de Maxwell ont attendu vingt ans une con
e ; au contraire, dans la théorie des nombres, où règne l’imprévu, la vue est pour ainsi dire arrêtée à chaque pas. Sans do
; elles y sont entrées par la même porte ; elles ont été imaginées en vue des applications. La théorie des équations aux dé
35 (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VIII. Quelques étrangères »
t peut-être pas été diminué : beaucoup de parodies inconscientes sont vues des contemporains aussi favorablement que du poèt
une énergie croissante que les vérités éternelles ne doivent pas être vues aux reflets changeants des évènements fortuits. L
vreraient de gin. Or, « l’un et l’autre de ces empoisonnements ôte la vue un peu noble des choses ». Enfin, en une raide co
psychologique : « Le temps et les circonstances, qui élargissent les vues de la plupart des hommes, rétrécissent les vues d
, qui élargissent les vues de la plupart des hommes, rétrécissent les vues des femmes presque invariablement. » Malheureusem
36 (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « L’ancien Régime et la Révolution »
de lettres devenant de fait les hommes politiques du moment. Mais la vue supérieure de l’écrivain n’en est pas moins, dans
té politique, si chère à son cœur, il ne nous donne que les anciennes vues de détail de l’école philosophique et physiocrati
i ou non, pour l’ancien Régime ?… Il est impossible de le savoir. Les vues les plus contraires s’entre-choquent dans son ouv
l’Angleterre, et ne cacherait-il pas dans ses replis plus de petites vues d’opposition que de grandes vues d’histoire, plus
pas dans ses replis plus de petites vues d’opposition que de grandes vues d’histoire, plus d’hostilité contre le présent qu
37 (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre troisième. Histoire. — Chapitre VIII. Bossuet historien. »
la haute métaphysique des idées ; la troisième par la profondeur des vues morales et politiques. Tite-Live et Salluste ont-
que pousse Tacite, en parlant des Bructaires, qui s’égorgeaient à la vue d’un camp romain ? « Par la faveur des Dieux, nou
ine, toujours courte par quelque endroit ; il l’éclaire, il étend ses vues , et puis il l’abandonne à ses ignorances. Il l’av
38 (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Gavarni (suite et fin.) »
it d’observatoire et d’atelier. L’observateur en lui fut saisi par la vue de la nature anglaise, si particulière, si forte,
vec eux le progrès : voilà tout ; mais il n’y eut pas de changement à vue , de renouvellement ou de redoublement systématiqu
porte sur du fusain, et qui se fortifie de tons crayeux ; à première vue , on dirait presque un Decamps. Sur un fond de cie
ussi qu’il y ait du rapport ; il faut qu’après avoir souri à première vue du contraste et du changement, à la réflexion on
et des mêmes sujets. Mais, dans la première des séries, la manie est vue du côté jeune et sous un jour riant : dans l’autr
tels, il est doué d’un sens particulier très délié ; il a sa seconde vue , il a le flair. Il observe en rêvant et en rumina
c. » Quiconque a vu les grands dessins de Gavarni, notamment ses deux vues du Marche des Innocents, le côté des hommes, port
39 (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette (suite.) »
tion et de l’adresse, l’art de la femme ; et l’objet qu’elle avait en vue une fois atteint, elle revenait à ses jeux, à ses
ut est sérieux dans de certains rôles, que les personnages le plus en vue ne s’appartiennent pas, qu’il n’y a pas lieu à la
res proposées réussissent ; elle s’étonnait de cette résistance à des vues adoptées et présentées au nom du roi. Elle écriva
er des grâces du roi, au lieu qu’ici beaucoup s’opposent à toutes les vues sages et bienfaisantes du plus vertueux des maîtr
it un homme perdu sans ressources ; elle en a bien le soupçon, non la vue nette. Les lettres qu’on a d’elle au comte de Mer
comme le lui disait poliment M. de Mercy, mais non de sa justesse de vue . La raison d’État (et il est peu de femmes qui en
u’au plus pressé, — à en sortir. Mais au milieu de cette infirmité de vue politique qui n’allait pas à autre chose, en cas
40 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La princesse des Ursins. Lettres de Mme de Maintenon et de la princesse des Ursins — I. » pp. 401-420
en public, et regardant les sentiments contraires aux leurs comme des vues romanesques et impraticables. À quoi Mme des Urs
propos, en la félicitant : « Comme je ne perds jamais vos intérêts de vue , je suis ravie que vous n’ayez plus trois cents f
années, interrompues à peine par une première disgrâce, puis s’étant vue brusquement précipitée et comme déracinée en un c
obtient de Louis XIV, au lieu de partir pour l’exil d’Italie, d’être vue et entendue à Marly et à Versailles. Là, sur ce t
entier, et, dans le temps que vous ne le devriez être que de grandes vues , vous le rabaissez aux cabales de la princesse de
rez que cet aveu est naïf. On est même allé jusqu’à supposer que les vues de Mme des Ursins se portèrent plus loin : « l’âg
a France aux abois ne peut les procurer. Elle finit par soumettre ses vues sur les moyens de se défendre au plus tôt d’une i
41 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Samuel Bailey »
nce que les plus forts vents ne les ébranlent pas ; à mettre ainsi en vue les parties les plus mystérieuses de l’univers ma
igation attentive des enchaînements les plus subtils de la pensée, la vue ferme mais délicate de ces analogies mentales qui
e de la vision à celle qui distingue les perceptions naturelles de la vue (lumière, couleurs) des perceptions acquises (dis
ans l’opinion contraire à la sienne. Chez les enfants, prétend-il, la vue est développée avant le toucher. Il soutient avec
42 (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre premier. Causes physiologiques et psychologiques du plaisir et de la douleur »
ême la nature entière qui aime en elle. Selon Spencer, on le sait, la vue d’un paysage réveille en nous simultanément des m
y a qu’une réponse : c’est que, depuis d’innombrables générations, la vue du soleil couchant est associée au sentiment de l
ne lumière graduée et finirent par recouvrer, grâce à l’exercice, une vue trouble des objets31. Le lapin domestique n’ayant
’autant plus notre attention qu’ils sont plus vitaux que l’ouïe et la vue , moins contemplatifs, moins faciles à exercer par
’elles sont pour nous un aveuglement momentané, une suppression de la vue avec la lumière même, une mort de la vue. Dans le
ntané, une suppression de la vue avec la lumière même, une mort de la vue . Dans les sons dissonants, la perception même des
assiques de Platon et d’Aristote, tirés des sens supérieurs, comme la vue , l’ouïe, l’odorat même, et des plaisirs intellect
première fois une étoffe écarlate reçoit une excitation du sens de la vue qui n’est nullement la suppression d’une peine pr
es nerfs optiques aspirant à leur décharge, une sorte de « faim de la vue  », c’est faire une hypothèse qui a sa part de vér
comme tel, non indirectement par une douleur qu’il remplacerait : la vue jouit sans avoir souffert. La théorie de Platon e
que pour la jouissance. Les sens supérieurs, au contraire, surtout la vue et l’ouïe, répondent moins, aujourd’hui, aux néce
point d’indifférence. C’est ce qui a lieu pour les excitations de la vue , de l’ouïe, de l’odorat, du goût. En revanche, le
. C’est pourquoi nous avons vu les sens supérieurs, principalement la vue et l’ouïe, condenser en un moment rapide une infi
43 (1911) La valeur de la science « Première partie : Les sciences mathématiques — Chapitre IV. L’espace et ses trois dimensions. »
pour que ces deux points soient identiques ; l’une est relative à la vue , l’autre au toucher. Considérons-les séparément.
il n’est pas nécessaire que les points M et M′ coïncident : comme la vue s’exerce à distance, il suffit que les trois poin
e constater expérimentalement que la première condition relative à la vue peut être remplie sans que le soit la seconde, qu
condition relative au toucher peut être remplie sans que celle de la vue le soit et que celle de la vue au contraire ne pe
peut être remplie sans que celle de la vue le soit et que celle de la vue au contraire ne peut pas l’être sans que celle du
lurions que c’est le toucher qui peut s’exercer à distance, et que la vue ne s’exerce pas à distance. Mais ce n’est pas tou
stance. Quand je dis, le toucher ne s’exerce pas à distance, mais la vue s’exerce à distance, cette assertion n’a qu’un se
C’est parce que le toucher ne s’exerce pas à distance, tandis que la vue s’exerce à distance. Ces deux assertions n’ont qu
44 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — II. (Fin.) » pp. 452-472
e, et consacra une année entière à visiter l’Italie. L’approche et la vue de Rome lui causèrent un battement de cœur et un
ion du christianisme. Il n’a pas compris qu’il y eût en ce moment une vue morale, une vertu toute nouvelle qui naissait. Ce
. Il n’aborda jamais la tribune. Il était entré au Parlement dans des vues très positives et qu’il ne farde pas : Vous n’av
entré au Parlement sans patriotisme, sans ambition, et que toutes mes vues se bornaient à la place commode et honnête d’un L
à l’œil, les richesses d’un jardin anglais et d’un verger, surtout la vue du lac et des monts de Savoie en face. Gibbon est
es-vous satisfait de la liste ? Quant à la ville même, après l’avoir vue en toutes saisons, aux heures de coquetterie et d
nt attiédie par la satiété et par une possession de deux ans. Je l’ai vue dans toutes les saisons et dans toutes les humeur
45 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Journal et mémoires du marquis d’Argenson, publiés d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Louvre pour la Société de l’histoire de France, par M. Rathery » pp. 238-259
à plus forte raison, à ceux qui le font de bonne grâce, dans la seule vue du public et par zèle pour la vérité. M. Rathery
’état présent et de la circonstance qui l’obsède, à donner jour à ses vues , à ses espérances, à ses boutades. Il est impossi
eux voir et mieux dire ? — Voulant marquer que la Suède se rétablit à vue d’œil depuis la mort de Charles XII et qu’elle pe
il rapporte, de d’Argenson intendant au temps de la Régence. Il a des vues neuves et sensées sur quantité d’objets d’utilité
grande des ruses et déroute tant d’ambitions qui attendent. Dans ses vues étendues et souvent élevées de politique extérieu
de gens de savoir et de mérite, des mémoires nourris, instructifs, à vues nombreuses et touffues, à projets drus et vifs, e
s réaliser dans son passage au ministère des Affaires étrangères. Ses vues et ses intentions, sur ce point comme sur plusieu
46 (1890) L’avenir de la science « XIII »
La vérité est, ce me semble, que les spécialités n’ont de sens qu’en vue des généralités, mais que les généralités à leur
ution définitive. Les héros de la science sont ceux qui, capables des vues les plus élevées, ont pu se défendre de toute pen
e, c’est là un léger sacrifice ; ils ont peu de mérite à se priver de vues philosophiques, auxquelles ils ne sont pas portés
r : Mémoires pour servir... De hautes intelligences devront ainsi, en vue du bien de l’avenir, se condamner à l’ergastulum,
utile ; et pourtant qui pourrait le faire, si ce n’est celui qui a la vue complète du champ déjà parcouru ? Que la plupart
Parthénon consiste surtout en ce que les parties non destinées à être vues sont aussi soignées que les parties destinées à ê
nées à être vues sont aussi soignées que les parties destinées à être vues . Ainsi dans la science. 115. Eugène Burnouf Com
47 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire des travaux et des idées de Buffon, par M. Flourens. (Hachette. — 1850.) » pp. 347-368
ait dire : « J’ai passé cinquante ans à mon bureau. » Buffon avait la vue basse : c’était sa seule infirmité. Il en dévelop
du peintre, du poète, de celui qui avait besoin avant tout de grandes vues pour se donner carrière à les exprimer. En tête d
aque en reprenant, dans ses Époques de la nature, ce même ensemble de vues et de travaux : Tâchons néanmoins, disait-il, de
l appréciait les méthodes. Buffon savait peu la botanique : « J’ai la vue courte, disait-il ; j’ai appris trois fois la bot
servateurs avancés, il frappa tout d’abord les esprits par de grandes vues , par les plus grandes qui puissent être proposées
r ordre. Ce qu’il y a de contestable et de hasardé se rachète par des vues qui sont d’une raison profonde et définitive48. C
voir encore la même feuille à la date du 26 juin 1754). Au milieu des vues étroites et des aigreurs, il est pourtant un poin
48 (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « M. Necker. — I. » pp. 329-349
dans une maison de banque tenue par un Genevois, et il y étendit ses vues , il y exerça son coup d’œil. On raconte que, dès
de regret ; elle le voit souvent à Paris et à Saint-Ouen ; à première vue , elle le préfère à tous les encyclopédistes, écon
de jugement qu’il applique à M. Necker : il rend justice à ses nobles vues , à son désintéressement en matière d’argent, à so
lui ai religieusement rendu, ce respect s’est affaibli, quand je l’ai vue soumise aux artifices des méchants, quand je l’ai
, quand je l’ai vue soumise aux artifices des méchants, quand je l’ai vue trembler devant les mêmes hommes qu’autrefois ell
re distinctif de la sottise est de prendre toujours les limites de sa vue pour les bornes de ce qui est. On devine le parti
n vit la douce et jolie duchesse de Lauzun, celle même que nous avons vue précédemment (tome IV des Causeries) si timide de
49 (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « X. Ernest Renan »
ux avec les déjections… de sa pensée ! Éparpillé dans les journaux en vue desquels il a été écrit, le livre de M. Ernest Re
ormes les plus sveltes et les plus clairement brillantes que l’on eût vues depuis Voltaire ; elle n’en était pas moins tombé
nt jamais quand elles nous ont pris, M. Renan n’a rien ajouté à cette vue première, à cette piètre généralité dont il n’a p
s de l’érudit, plus de consistance, de grandeur et de solidité que la vue première qui les a déterminées. Le critique n’a p
e la Critique était consentie, si la Science avait le droit d’agir en vue seulement des résultats scientifiques, on n’aurai
qu’il produit, c’est directement le contraire de celui qu’il avait en vue . M. Renan voulait faire les affaires de l’athéism
qu’il touche. Comme tous les savants qui n’ont point la hauteur de la vue adéquate à l’état de leurs connaissances, il aime
50 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Histoire des cabinets de l’Europe pendant le Consulat et l’Empire, par M. Armand Lefebvre. »
n des égards, n’a pas vieilli, et dont quelques traits s’appliquent à vue d’œil à un Talleyrand ou mieux encore à un Metter
ous admire un peu sur parole ; je suis d’autant plus charmé que votre vue le confirme dans ses sentiments. » Gœthe répondi
ées et les expressions de notre causerie ; il arrive rarement que nos vues soient aussi bien saisies par un étranger avec le
t d’écarts qu’on n’en suppose d’ordinaire. Pour faire prévaloir cette vue , il n’était pas temps ; la masse de documents, d’
rovision, pour sauvegarder son droit et réserver l’originalité de ses vues , il se hâta de publier les trois volumes qu’il av
entière ; d’assister au développement et au plein succès d’une autre vue que la sienne, et que naturellement il estimait m
51 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre III. Le Bovarysme des individus »
héâtre comporte un autre emploi du phénomène bovaryque : le héros, en vue d’un but, simule un personnage qu’il sait distinc
de, de n’indiquer ici que les directions générales vers lesquelles la vue peut se porter, on se borne à signaler ce champ d
imée lui confère des certitudes plus fortes que ne fait même la chose vue . Pendant une longue période, la notion, par son c
parfois même son admirable génie éclate encore, en cet ordre, par des vues de devin : le premier en botanique il a émis l’id
u’il, est des tâches supérieures. Ainsi fait, il ne peut supporter la vue de sa faiblesse, c’est pourquoi secrètement son i
ngénie à la lui cacher. Il s’agit pour lui de se déguiser à sa propre vue derrière un masque de supériorité. Il faut qu’il
52 (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  premier article .  » pp. 326-341
uis XV on se donnait la main. Mais l’horizon naturel, même pour cette vue si perçante, finissait là. On ne passait guère la
ce qu’une curiosité insatiable apportait de tous bords, on a perdu de vue , dans ce tumulte de l’avant-scène, les lignes ess
rouvé ; tout s’y compose ; chaque pensée nouvelle a son libre jeu, en vue des collines sereines. Aux heures oisives, on peu
omprend plus cela depuis déjà longtemps ; on est dans un changement à vue perpétuel ; on s’use dans des voyages sans fin ;
omère est naturellement la limite littéraire extrême à laquelle notre vue remonte dès l’enfance, et il occupe les sommets d
53 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Cours de littérature dramatique, par M. Saint-Marc Girardin. (2 vol.) Essais de littérature et de morale, par le même. (2 vol.) » pp. 7-19
ix ou quinze ans d’avance pour la maturité. Les passions exagèrent la vue des choses, même pour les meilleurs esprits ; ell
aint-Marc Girardin n’a jamais fait ainsi ; il a été frappé à première vue des défauts, des travers, des ridicules du temps,
sme, qui est si loin d’être un bon ouvrage, mais qui a ouvert tant de vues , il choisit les sentiments principaux du cœur hum
comme le théâtre des romantiques, elle a ses perpétuels changements à vue . Elle dissimule l’inquiétude propre aux modernes
din. Il y a dans un seul de ses chapitres prodigieusement d’idées, de vues , d’observations, bien plus sans doute que dans le
54 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Note sur les éléments et la formation de l’idée du moi » pp. 465-474
issaient changés d’aspect ; il y avait aussi de l’hyperesthésie de la vue , et je portais depuis quelque temps des lunettes
roubles visuels permanents, je fus pris subitement d’un trouble de la vue infiniment plus accusé. Les objets paraissaient s
regardant dans un verre très concave, nº 2 ou 3 par exemple (j’ai la vue à peu près normale), je ressens quelque chose d’a
sté, mais qui n’a jamais été excessive comme celle de l’ouïe et de la vue . Les lunettes les plus foncées ne me suffisaient
55 (1874) Premiers lundis. Tome I « Œuvres de Rabaut-Saint-Étienne. précédées d’une notice sur sa vie, par M. Collin de Plancy. »
té prochaine de gloire et de malheurs. On y reconnaît aussi certaines vues développées ensuite par Dupuis, dans la conversat
n de la victoire tracé le lendemain du combat. Les choses y sont bien vues , pour y être vues de si près, et c’est un documen
racé le lendemain du combat. Les choses y sont bien vues, pour y être vues de si près, et c’est un document utile et sûr par
56 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »
ns oubliée ; vous décrivez les pierres du chemin que nous n’avons pas vues  ; vous mettez, en relief le plat et le monotone d
hoquent dans la peinture encore plus que dans la réalité, tandis que, vues sous un certain angle, elles peuvent ne pas le ch
le choquer dans la littérature. Mais ceux qui veulent généraliser la vue des imperfections et les tendances exclusivement
ysiologique ou psychologique47. Mais l’écrivain ne doit pas perdre de vue que nous ne pouvons nous représenter complètement
l’on peut, en frappant, faire jaillir une source fraîche, douce à la vue et aux membres, espoir de tout un peuple : il fau
se, elle a la grâce, et Buffon l’a oublié tout à fait. Il a reposé sa vue « sur l’immensité des êtres paisiblement soumis à
qui deviendra douloureuse chez Musset : « Lorsque je suis fatigué, ta vue me délasse… Quelque chose de toi que je ne puis t
en évoquant en nous les perceptions nettes de l’ouïe et surtout de la vue  : les descriptions classiques sont merveilleuses
te émotion ; au lieu de s’appuyer sur le sens trop intellectuel de la vue , elle emprunte aussi bien ses images à ceux du ta
souris ! Le faux, c’est notre conception abstraite du monde, c’est la vue des surfaces immobiles et la croyance en l’inerti
point de vue de l’art : il faut donc choisir dans la masse des choses vues celles qui peuvent être senties profondément, les
la formule d’une émotion : Quand il allait au Jardin des plantes, la vue d’un palmier l’entraînait vers des pays lointains
nombre de détails précis qui sont de simples points de repère dans la vue d’ensemble, qui accusent les contours du tableau
ose de crépusculaire, un voile jeté sur une partie de la réalité : la vue nette et objective du monde est ainsi incompatibl
é : la vue nette et objective du monde est ainsi incompatible avec la vue passionnée, toujours partielle, infidèle et, pour
57 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Les Mémoires de Saint-Simon » pp. 423-461
n sens particulier et presque excessif d’observation, de sagacité, de vue intérieure, qui perce et sonde les hommes, et dém
éros et dans ses vices est calomnié ? Bien moins connu, bien moins en vue , vous avez dès les premières pages le vieux Monta
aussitôt et s’y proportionne. Ce Fénelon qu’il ne connaissait que de vue , mais qu’il avait tant observé à travers les ducs
eigneur et du bouleversement d’intérêts et d’espérances qui s’opère à vue d’œil cette nuit-là dans tout ce peuple de prince
point son bon sens : elle le disait « glorieux, frondeur et plein de vues  ». Plein de vues, c’est-à-dire de projets systéma
ns : elle le disait « glorieux, frondeur et plein de vues ». Plein de vues , c’est-à-dire de projets systématiques et plus ou
Certes, si un prince était capable d’entrer dans quelques-unes de ces vues à la fois courageuses, patriotiques, mais étroite
être au pouvoir par lui-même que de voir se réaliser ses idées et ses vues , cette chimère du bien public qu’il confondait av
auteuil, et sa tête fumait. — On se figure bien en effet cette tête à vue d’œil fumante, que tant de passions échauffaient.
t lui-même nullement doué. Pour être un politique, indépendamment des vues et des idées justes qui sont nécessaires, mais qu
ui a servi depuis aux réimpressions n’avait pas eu égard : à première vue , on y a considéré les phrases de Saint-Simon comm
58 (1761) Salon de 1761 « Peinture —  Vernet  »
Vernet Deux vues différentes de Bayonne. Les deux Vues de Bayonne
Vernet Deux vues différentes de Bayonne. Les deux Vues de Bayonne que Mr Vernet a données cette année so
59 (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Lambert et madame Necker. » pp. 217-239
mère de Mme de Lambert me dénote un autre genre d’influence qui s’est vue souvent en pareil cas, et qui peut s’appeler l’in
qui peut s’appeler l’influence par les contraires. Combien de fois la vue d’une mère légère et inconsidérée n’a-t-elle pas
fit une loi de respecter d’autant plus la bienséance, qu’elle l’avait vue offensée davantage autour d’elle dans son enfance
, et qui, insensiblement, se trouva l’une des premières et la plus en vue vers la date de 1710-1733, durant plus de vingt a
oin extrême de rédaction qu’elle y avait mis, elle semble avoir eu en vue le public. Elle avait prêté ses manuscrits à des
mes ont mis la débauche à la place du savoir : « Lorsqu’elles se sont vues attaquées sur des amusements innocents, elles ont
Mme de Lambert, pour marquer dès à présent mon dessein et ouvrir une vue . Je viendrai avec détail un autre jour à cette se
60 (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre premier. La solidarité sociale, principe de l’émotion esthétique la plus complexe »
er. L’embrassement. 3° Transmission par l’odorat. 4° Par l’ouïe et la vue . — Toute sensation est une sensation de mouvement
aissons les sentiments esthétiques. Les sensations de l’ouïe et de la vue semblent d’abord comme abstraites, étrangères à l
nt la forme ou les sons. Mais il ne faut pas oublier que l’ouïe et la vue rendent pour nous sensibles, dans les vibrations
’écoulement du sang d’une veine ouverte. Rappelons que la perte de la vue peut déranger l’équilibre général de l’organisme
tale ; des individus, qui étaient devenus ainsi aliénés en perdant la vue , recouvrèrent la raison après avoir recouvré la v
nés en perdant la vue, recouvrèrent la raison après avoir recouvré la vue par une opération. Sur cent vingt aveugles examin
trui, pour la rendre sociable en quelque sorte. Si je suis ému par la vue d’une douleur représentée, comme dans le tableau
61 (1884) Articles. Revue des deux mondes
ns ouvrages, particulièrement dans celui de M. Robert Flint, quelques vues générales propres à éclairer l’histoire et la thé
l’esprit chinois est trop peu généralisateur, trop incapable de toute vue compréhensive pour s’élever à la notion de progrè
ce glorieuse est due au moine Roger Bacon. Nul au moyen âge n’eut une vue plus claire de ce qui manquait à l’antiquité et u
Lessing, qui l’adopta, elle a trouvé du crédit jusqu’à nos jours. Des vues assez semblables se rencontrent, plus ou moins ex
n penseur bavarois, Ernest de Lasaulx, a repris pour son compte cette vue du lord chancelier ; il en trouve la confirmation
er dans la vie des nations les phases diverses de la vie humaine. Ses vues sur ce point concordent d’une manière remarquable
l y proclame à chaque page le principe des causes finales, s’il a des vues ingénieuses, parfois profondes, sur l’organisatio
ues d’Aristote, s’avoue désarmée devant la magistrale ordonnance, les vues pleines de pénétration et de grandeur du Περί ζώω
la nature et de sa beauté. » III Il semblera peut-être que ces vues philosophiques et religieuses, pour grandes qu’el
signe d’un très bon caractère. IV L’homme qui a embrassé d’une vue si large et si pénétrante la nature animale, qui
ce par ses observations si souvent exactes et pénétrantes, ses larges vues d’ensemble, ses intuitions de génie, qu’il ne l’e
observé par lui-même environ cinq cents espèces de plantes ; il a des vues remarquables, empruntées sans doute à Aristote, s
62 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Sylvain Bailly. — II. (Fin.) » pp. 361-379
habile, agressive et plus ou moins couverte, que d’Alembert avait en vue . Bailly n’était qu’un déiste optimiste et bienvei
té l’amie intime de sa mère : il la voyait telle encore qu’il l’avait vue au premier jour. C’est ici que l’âge d’or va cess
tir étranger et inconnu. J’en quittais une où j’avais été toujours en vue et toujours caressé : j’étais là comme un fils de
aire saillir une veine littéraire et d’imagination jusqu’ici moins en vue qu’il ne convenait. Au milieu des pages fort méla
e, est-il dit, le visage long, des yeux petits et un peu couverts, la vue extrêmement basse, un nez d’une longueur presque
e qui lui parut juste, qui s’y tint, et qui, malgré des faiblesses de vue et des illusions de bon naturel, laisse à jamais
63 (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « La princesse des Ursins. Ses Lettres inédites, recueillies et publiées par M. A Geffrot ; Essai sur sa vie et son caractère politique, par M. François Combes » pp. 260-278
veux vous parler, madame, regarde le mariage du roi d’Espagne, et une vue pour moi en cas qu’il se fasse avec Mme la prince
oi. Le cardinal de Giudice et les auditeurs de Rote espagnols m’ayant vue depuis, ils m’ont témoigné une aversion infinie p
yer pour moi. M. le cardinal de Noailles, à qui j’ai communiqué cette vue , vous réchauffera encore s’il est besoin. Ainsi v
habiles et modestes que Mme des Ursins présente d’abord son idée, sa vue . Une fois la chose jetée en avant, elle ne laisse
procédés équivoques habituels au duc de Savoie, ne fasse renoncer aux vues qu’on avait sur la princesse sa fille : « Si cett
a moitié : je ne savais où étaient les fenêtres, que je n’avais point vues ouvertes parce que nous étions arrivés de nuit da
64 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres publiées par M. de Falloux. »
case ou en dame romaine d’autrefois, et mettant en déroute à première vue nos mesquines voluptés et nos jolis vices à la mo
du cœur et les plus fins arguments de la spiritualité ; nous l’avons vue venir du Nord sous la figure de Mme Swetchine, s’
as digne d’elle, et elle ne l’entreprendrait pas. Elle veut porter la vue chrétienne la plus rigoureuse dans l’examen et la
it et les termes, est la gageure chrétienne la plus poussée que j’aie vue contre la nature. Le vieillard, à ses yeux, a tou
s n’êtes pas d’ici. » De l’élévation d’ailleurs dans l’ensemble, des vues justes dans le détail, je suis loin de les lui re
omme moi rester à mi-chemin de la sympathie, y gagneront au moins une vue intéressante sur une nature de femme très rare et
65 (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »
r physionomie. Il en est d’eux comme des étoiles de moindre grandeur, vues au télescope ; on finit par les distinguer assez
entent peu, est extrême. J’ai, en tout ceci, plus particulièrement en vue les Grecs, qui furent la grande source originale
glorieuse guerre et à la plus honorable paix que la nation eût jamais vue . » Et c’est ainsi que se révèle dans un noble exe
ropre des plus grandes œuvres du génie en tout genre qu’à la première vue on est généralement désappointé. Les cartons de R
cet effet le plus ordinaire de désappointer le spectateur à première vue . Mais qu’il se rassure ; qu’il se persuade qu’ils
de pareilles inepties et platitudes qui se mêlent de juger à première vue les plus délicats d’entre les poètes de l’Éolie e
66 (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « La Réforme sociale en France déduite de l’observation comparée des peuples européens. par M. Le Play, conseiller d’État. (Suite et fin.) »
que M. de Bonald semblait pâle auprès de lui. Il avait d’ailleurs des vues , des idées originales et bien des termes de compa
ourant aujourd’hui ces écrits oubliés31, tout ce qu’on y rencontre de vues rétrospectives perçantes, et d’aveuglement aussi
médiocre dans les écrits qu’il a faits pendant qu’il jouissait de la vue , devint sublime et fit son Paradis perdu, dès que
u Clergé avec l’État, par ses idées en matière de presse, par tant de vues neuves qui prouvent à quel point il se confie en
vérité contre l’erreur ; mais tous s’élèvent dans l’ordre moral, à la vue des exemples de tolérance donnés par les classes
ué de cœur et d’esprit à l’apostolat du bien, ne s’en tient pas à ces vues générales et négatives. Je rappellerai encore une
67 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet »
distance et de se reporter à la tradition première pour retrouver une vue nette de l’ensemble. Or voici ce qui ressort pour
arnot, Cambon, Robert Lindet, Jean-Bon Saint-André, d’autres moins en vue comme Levasseur, Baudot… Pour les juger avec équi
u’il y avait de lumières, de raisonnables idées de réformes, de sages vues administratives et pratiques, de vœux philosophiq
habitudes légères, si son oncle l’oratorien, qui ne le perdait pas de vue , n’avait trouvé le moyen de le dépayser brusqueme
ique et d’une insinuation suffisantes ; que la modération même de ses vues et les raisons combinées qu’il y introduisait n’é
ni même dans les seconds au xviiie  siècle, mais dont la physionomie vue de près offre un intérêt attachant. Chabanon étai
68 (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Essai sur Talleyrand (suite.) »
commerciales des États-Unis avec l’Angleterre, l’autre tout plein de vues , de prévisions et même de pronostics, sur les ava
que les deux Mémoires lus à l’Institut en l’an V, si plein de hautes vues finement exprimées, sont et ne peuvent être que d
ortés d’inclination vers l’Angleterre ; mais il ne faut pas perdre de vue que le peuple américain est un peuple dépassionné
arriver aux éléments les plus simples ; à chaque journée, on perd de vue quelques-unes de ces inventions que nos besoins,
ticulièrement à l’état moral de la France d’alors, et il est plein de vues sages ou même profondes. Il semble avoir été écri
it tout aplanir. « Je m’empresserai de vous faire parvenir toutes les vues que le Directoire me chargera de vous transmettre
69 (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396
, que ce talent vigoureux, hardi, qui ouvrait comme de vive force des vues et des perspectives, avait besoin tout auprès de
ou moins directement en chemin vers le divin berceau. Par cette seule vue d’un christianisme antérieur et disséminé à trave
oire de l’homme en ce monde. C’est là, ce me semble, une assez belle vue funèbre, et le chrétien s’en autorise aussitôt po
ai-je une, ô Platon ? Oui, au nom du ciel ! je vous la dirai. Je l’ai vue il y a quelques jours, mais dans cent ans je dira
cent ans je dirais encore qu’il n’y a que quelques jours que je l’ai vue . Vous ne comprendrez pas tout ce que je vais vous
de la voix, et qui reprend haleine souvent ; remarquez, au milieu des vues de doctrine et des aperçus explicatifs qui s’essa
70 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre premier »
it la paix maintient tous ses principes, parce que ce ne sont pas des vues particulières, et que la cause n’est pas la sienn
, ce sont ces pensées, équivoques secrètes, qui, vraies à la première vue , sont fausses dès qu’on y appuie, sans pourtant q
Lamotte n’est que spécieux, pour peu qu’il le soit sans intérêt, ses vues ingénieuses et engageantes provoquent la réflexio
ant par vocation le peintre des bergers. Il est vrai qu’il n’a pas en vue ceux de Théocrite, trop grossiers selon lui et se
prit, sinon que « Cela est vu », n’estimait dans les ouvrages que les vues . Il préférait aux vérités une fois acquises et, s
l’on me passe le mot, emmagasinées, les doutes qui ont le faux air de vues nouvelles. Aussi ne s’accommode-t-il du génie de
doublé d’un Sénèque, il se serait résigné aux beautés pour avoir les vues , et il aurait volontiers passé par le vieux pour
nseur, son impatience, quand les choses ne s’expliquent pas selon ses vues , sa joie, quand elles s’arrangent à son gré, comm
on disait alors, la pointe, où vise quiconque préfère aux vérités les vues . Mais quand le style de ces Éloges est bon, il es
payé leur prévention contre les deux antiquités. De là le caprice des vues particulières, et le goût du paradoxe par le défa
71 (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — I » pp. 246-260
des points, raisonnaient tout à côté comme s’ils étaient privés de la vue ou du goût, de l’un des sens qui avertissent. Cel
tres dont il n’est pas connu : il écrit à des femmes qu’il connaît de vue  : il s’insinue dans un cercle de personnes respec
rapporte de lui. Oui, pour qui ne le connaissait que sur une première vue , l’abbé de Saint-Pierre était bien celui qui, se
légère expérience que celle de six ou sept mille ans ! » — Admirable vue , mais qui reste à l’état de vue chez La Bruyère e
six ou sept mille ans ! » — Admirable vue, mais qui reste à l’état de vue chez La Bruyère et dont il ne tire aucun parti. I
72 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Rodolphe Topffer »
dans la connaissance du fond, la consolation dans les mécomptes, une vue plus juste de la nature morale dans ses ressource
age pour l’heure. Que si, par un bienfait de Dieu, cette infirmité de vue n’est que passagère, alors, belles montagnes, fra
’on me fait parfois de m’aller prendre d’abord à des talents moins en vue  ; elles le peignent enfin dans sa modestie sincèr
de certains dessinateurs d’après nature, qu’il réussit à exprimer ses vues et ses impressions « sinon habilement, du moins a
qui les a si bien conçues et représentées travaillait, lui aussi, en vue du sujet même, c’est-à-dire du suprême instant et
73 (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « De la tragédie chez les Anciens. » pp. 2-20
édifices voisins. Ne sentons-nous pas nos entrailles s’émouvoir à la vue d’un malheureux qui, avec des cris pitoyables, no
la vie humaine. La pitié, qui n’est qu’un secret repli sur nous à la vue des maux d’autrui dont nous pouvons être égalemen
plus capables d’abattre le cœur que de l’affermir. On a beau dire, la vue des misérables ne nous console point de l’être :
omme se porte avec soin à éviter, autant qu’il le peut, une si triste vue , pour jouir plus tranquillement des douceurs de l
s songé ; qu’enfin je m’efforce vainement moi-même de leur prêter des vues qu’ils n’avaient pas. Mais croira-t-on que ces gr
74 (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME ROLAND — I. » pp. 166-193
comme ont fait Lemontey et divers autres contemporains qui l’avaient vue , on n’a qu’à renvoyer, pour l’essentiel de sa per
eux lieues de là, au clos de La Plâtière, petit domaine champêtre, en vue des bois d’Alix et proche du village de Thézée. M
a conduite politique active, fut une grave erreur de fait, une fausse vue de la situation. C’est dans ce train de pensée qu
bonheur des générations suivantes. » Tant qu’elle demeure dans cette vue philosophique générale de la situation, son attit
ral, on va toujours petitement, se recherchant soi-même et perdant de vue le but auquel on devrait tendre. » Mais au même m
jour. Mais quand elle se borne à des jugements plus pratiques, à des vues de détail sur le gouvernement, l’insuffisance et
et ce manque de science politique positive, percent à tout moment des vues fort justes et fort prévoyantes qui montrent qu’e
ces entraînements passionnés, téméraires, elle gardait une netteté de vue plus digne de son intelligence supérieure. Le jug
75 (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale
etc. L’artiste chargé d’exécuter une décoration en trace d’abord une vue d’ensemble sur un plan vertical, qu’il suppose pl
matique ne dépend pas de son effet représentatif. Si nous n’avions en vue que l’effet représentatif produit sur des contemp
t pas le bruit du combat qui se livrait dans les rues de Syracuse. La vue des images divines, qui hantaient l’esprit des ma
des frais généraux de mise en scène. — L’art dramatique exigerait des vues à longue portée. Nous avons jusqu’à présent ins
les gains doivent être immédiats, ce qui ne se concilie pas avec des vues à longue portée. Un directeur avisé et prévoyant
u plus grand nombre, c’est à la condition que nous ne perdions pas de vue le sommet auquel il s’est élevé et vers lequel il
iothèque, une table chargée de papiers ou un trophée d’armes, dont la vue détermine dans l’esprit soit une possibilité, soi
tales d’un fait ; et que ce soit au théâtre ou dans la vie réelle, la vue du couteau déterminera la même émotion, qui dans
donc que les conditions de la mise en scène ne sont pas soumises aux vues plus ou moins arbitraires d’une école, mais dépen
et sous laquelle se cache Orgon remplit un rôle de premier ordre. La vue d’une table sur la scène est donc loin d’être ind
haut, ils voulaient voir ce qui n’existait pas, et ils réclamaient la vue directe d’un drame dont leur imagination était in
es ; car, en déformant la réalité, ils ne la perdent cependant pas de vue et font saillir aux yeux des spectateurs des rapp
otion du temps dès que son attention est détournée ; il perd alors de vue ce concept abstrait pour lequel il ne possède pas
goût et l’odorat, et qu’au théâtre sur les trois sens artistiques, la vue , l’ouïe et le toucher, deux seulement sont appelé
oduire. La lorgnette est nécessaire pour corriger une infirmité de la vue et même de l’ouïe, pour satisfaire un goût plasti
de carton ou de toile, de soie, de velours, nous remarquerons que la vue de ces différents objets éveille en nous une foul
ées seraient plus fortes, mais nullement différentes de celles que la vue avait suffi à déterminer en nous. Or, au théâtre,
ilette à la scène. La toilette de ville est soumise de très près à la vue et à la possibilité du toucher ; la toilette de t
tre n’est faite que pour nous procurer une satisfaction du sens de la vue , affaibli par la distance. En sculpture et en pei
e mètres est d’un travail absolument différent de celle qui doit être vue à une distance de trois ou quatre mètres. Il en e
une mode particulière ; et les femmes de théâtre, dans la position eu vue quelles occupent, sont excusables de chercher à f
L’esprit est relativement au temps dans les mêmes conditions que la vue relativement à la distance. L’espace et le temps
e, nous choqueraient à ce point que nous ne pourrions en supporter la vue . Elles seraient, en effet, en contradiction avec
té relative, fondée précisément sur nos goûts, sur nos idées, sur nos vues actuelles. On a abusé à un certain moment du moye
son importance, c’est lorsqu’elle nous fait une loi de substituer la vue directe et immédiate des objets à leur vue indire
t une loi de substituer la vue directe et immédiate des objets à leur vue indirecte et médiate, c’est-à-dire de repousser l
e l’importance de la mise en scène. Un objet, insignifiant à première vue , prend souvent une valeur considérable et agit al
es costumes de théâtre, cela se conçoit, surtout si on ne perd pas de vue l’essentiel, c’est-à-dire l’harmonie générale. On
uration dans les derniers plans ; on en masque autant que possible la vue , en ne la montrant que par échappées ; mais il fa
allemand. — Les changements de tableaux impliquent des changements à vue . Dans les cinquante dernières années, l’esthéti
parti d’une mise en scène spéciale et sommaire qui permît de faire à vue , entre les tableaux d’un même acte, tous les chan
produit en lui, cette faculté d’introspection lui permet d’avoir une vue très nette de l’image intérieure qui s’est formée
érieure qui s’est formée dans son esprit ; et c’est précisément cette vue très claire des idées qui fait les grands comédie
t ainsi leur physionomie propre que l’auteur ne doit jamais perdre de vue . Cela paraît tout simple au spectateur qui ne par
ser dans ses différents sens, et ils composent toutes leurs pièces en vue d’une personnalité théâtrale que le hasard probab
volutions sont lentes et ne se font pas par de brusques changements à vue . Dans la nature, il en est de même : chaque goutt
r les sensations directement perçues par les organes de l’ouïe, de la vue et du toucher. Toujours en contact avec la réalit
agédie et les personnages de la comédie dans le cercle étroit de leur vue immédiate, et leur esprit en change singulièremen
même affirmer qu’elle est exacte et rigoureuse. Mais la vérité, ainsi vue sous un angle étroit, n’est plus la vérité idéale
es hommes, c’est-à-dire des êtres essentiellement faillibles, dont la vue est courte et le jugement borné. Bien que la plup
stique de l’imitation et mettent leur ambition à nous intéresser à la vue des objets eux-mêmes. Ainsi compris, l’art de la
dressât à celui de nos sens qui est le plus artistique, à celui de la vue . C’est là, en réalité, que commencent les difficu
itiqué, à tort, à mon sens, cette recherche d’un effet réel. C’est la vue de l’eau qui éveille chez Sichel le désir de boir
ge. Les arbres qui montent jusqu’aux frises dérobent au spectateur la vue du ciel. C’est une belle solitude nocturne. Voyon
ervé par ses yeux. Dans la conception de cette scène, ce n’est pas la vue d’un phénomène qui a déterminé l’idée, mais, au c
action dramatique ; mais si ce sont les tableaux qu’on soustrait à la vue , on enlève au drame ce qui précisément lui donnai
76 (1913) Le bovarysme « Première partie : Pathologie du bovarysme — Chapitre II. Le Bovarysme comme fait de conscience son moyen : la notion »
rimer de la façon la plus succincte les conclusions, se résumé en une vue psychologique que l’on a précisée en ces termes :
ntion préméditée, d’une longue suite de raisons abstraites. C’est une vue directe. C’est en quoi elle implique certitude. I
nguer les phénomènes les plus généraux qui l’accompagnent. À première vue , la faculté de se concevoir autre apparaît liée a
ge aussi des sentiments, des pensées, des actes étrangers. À première vue encore, il semble que l’apparition de ces images
77 (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre troisième. La connaissance de l’esprit — Chapitre premier. La connaissance de l’esprit » pp. 199-245
ses et constantes de cette induction spontanée. IX. Résumé général et vues d’ensemble. — Dans toutes les opérations précéden
aculté ou pouvoir de percevoir les corps extérieurs, notamment par la vue  ; cela signifie que des perceptions de la vue qui
ieurs, notamment par la vue ; cela signifie que des perceptions de la vue qui, si elles naissent, seront siennes, sont poss
optique et cérébral soit dans l’état requis, et que l’éducation de la vue ait associé chez lui aux sensations optiques l’im
durera l’hallucination, je ne pourrai plus percevoir la table par la vue . — Par contre, guérissez l’hallucination, la para
les différentes figures de maisons, de voitures, de passants que j’ai vues  ; neuf sur dix se sont effacées définitivement et
finit par composer à leurs yeux tout leur passé. — Une femme que j’ai vue à la Salpêtrière racontait, avec une précision et
ne a reçus. VIII Lorsque, par les expériences du toucher, de la vue instruite et des autres sens, nous avons acquis u
objets un peu familiers et point trop lointains que je perçois par la vue , et, cent mille fois contre une, ils me la donnen
rit telle sensation et telle représentation ; à présent, chez eux, la vue de l’eau éveille toujours l’image de la soif étei
x, la vue de l’eau éveille toujours l’image de la soif éteinte, et la vue du feu éveille toujours l’image de la brûlure. Ri
78 (1763) Salon de 1763 « Peintures — Challe » p. 219
halle a rapporté d’Italie dans son portefeuille quelques centaines de vues dessinées d’après nature, où il y a de la grandeu
andeur et de la vérité. Monsieur Challe, continuez de nous donner vos vues , mais ne peignez plus.
79 (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Charles Labitte »
oire des Prédicateurs du Moyen-Age. Cette seule idée était déjà d’une vue pénétrante : c’était comprendre qu’une telle hist
présentait et résumait à certains égards le genre d’influence qu’on a vue en d’autres temps se diviser entre la presse et l
un des leurs, comme le dernier des leurs, le plus humble ? » Voilà ma vue rétrospective de postérité, et celle-là en vaut b
a l’air de tourner le dos à la postérité, et on agit plus sûrement en vue d’elle que si on la voulait anticiper directement
es Jardins de Delille, les Odes de Le Brun et les Élégies de Parny. —  Vue générale des Lettres pendant la Révolution et sou
it que de ne pas abuser des rapprochements. Si jamais la chaire s’est vue réellement l’unique ou du moins le principal foye
tre ami triompha le plus habituellement de l’épaisseur du milieu. Les vues neuves et perspicaces, les choses bien saisies et
a part autre chose que de la prévention d’éditeur : il s’y mêlait des vues plus réfléchies. Une note de sa préface232 recomm
de Pascal, le démon de la peur. Je n’oserais affirmer que toutes ces vues soient parfaitement exactes et conformes à la réa
80 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Bourdaloue. — II. (Fin.) » pp. 281-300
de son temps. Il est pourtant un côté qu’il importe de bien mettre en vue et de reconnaître : Bourdaloue, vivant et parlant
et la perfection, et n’en pouvant goûter d’autre ; … qui, dans cette vue , ne rougissaient point, non seulement de l’insole
e, et il offre en quelque sorte un miroir dans lequel ceux qu’il a en vue ne peuvent s’empêcher d’être reconnus et devaient
ement ce qu’il nomme un détail de mœurs, si Bourdaloue n’avait pas en vue Pascal dans Les Provinciales, et s’il ne le tradu
u et reproduit en tête des Œuvres, pourrait, ce me semble, à première vue , induire en erreur ; de ce que, dans ce portrait
vec la date probable de ce sermon, et que semblait également avoir en vue le chanoine Maucroix, l’ami de La Fontaine, quand
81 (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. de Stendhal. Ses Œuvres complètes. — II. (Fin.) » pp. 322-341
es choses, ose dire un mot en passant de l’impression profonde qu’une vue comme celle de Pau ou de Cras en Dauphiné laisse
eux et impatientant pour le lecteur. Les salons que l’auteur avait en vue n’y sont pas peints avec vérité, par la raison tr
se figure des monstres ; les personnes particulières qu’il a eues en vue (dans le portrait de Mme de Bonnivet, par exemple
ndre les classes et les partis d’avant 1830. Il nous offre d’abord la vue d’une jolie petite ville de Franche-Comté avec so
ne idée. Beyle, au fond, est un esprit aristocratique : un jour, à la vue des élections, il s’était demandé si cette habitu
sait précédemment au plaisir. Les jolies descriptions de paysage, les vues si bien présentées du lac de Côme et de ses envir
82 (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — I » pp. 93-111
t conservé jusque dans le ministère le cœur d’un vrai citoyen, et des vues droites et saines sur le gouvernement de son pays
trouver des mesures administratives neuves et justes, et toujours en vue du bien : c’est un trait de son caractère. Ce n’e
N’y a-t-il pas là-dessus un mémoire de M. d’Argenson ? » Il avait des vues , de l’invention, des expédients sans rouerie, et
, et lui disait de quelle manière il s’était conduit. À cela et à ses vues encore vagues sur lui, mais qui allaient à le fai
ade (bien avant celle de Portugal où il n’alla jamais) que dans cette vue éloignée de la première présidence du Parlement :
des fautes plus graves. 13. [NdA] Cette espèce de rétrécissement de vue a été également remarquée par Saint-Simon, et c’e
83 (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Idées et sensations : par MM. Edmond et Jules de Goncourt. »
esse, ne laissent pourtant pas d’étonner et de déconcerter à première vue . Quand ils ont vu du grand dans le xviiie  siècle
a vie assez d’occasions de regarder et de comparer ; mais, à première vue , je n’aurais pas cru que Raphaël fût si gros ni s
aisissante description des Petits-Ménages, rue de Sèvres ; — ainsi la vue , l’impression, l’odeur même d’une salle d’hôpital
e lune ; un petit pavillon ; dedans, une femme que je n’aurais jamais vue et qui ressemblerait à un portrait que j’aurais v
s. L’idée pourtant n’est, point absente. Ils ont une philosophie, une vue de la vie et de la mort, une idée de Dieu. Sur to
en marchant, l’un d’eux propose à l’autre de s’arrêter à mi-chemin en vue du tombeau de Bianor, ou bien, s’ils craignent qu
84 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Discours sur l’histoire de la révolution d’Angleterre, par M. Guizot (1850) » pp. 311-331
passer de l’histoire à la politique. L’histoire, remarquez-le, ainsi vue à distance, subit une singulière métamorphose, et
ert, après coup, un semblant de raison qui abuse. Le fait devient une vue de l’esprit. On ne juge plus que de haut. On se m
asser. » Esprit positif, et qui savait combiner le but pratique et la vue abstraite, M. Guizot n’avait garde de s’embarrass
que des idées. M. Guizot, après avoir embrassé avec sa supériorité de vues la révolution d’Angleterre et celle d’Amérique, y
évu se cachant dans les ressemblances. Bossuet a l’habitude, dans ses vues , d’introduire la Providence, ou plutôt il ne l’in
graves que ceux de Clarendon. Mais ils comprenaient leur temps ; les vues et les efforts de leur politique étaient en harmo
85 (1857) Causeries du lundi. Tome I (3e éd.) « Mémoires d’outre-tombe, par M. de Chateaubriand. » pp. 432-452
le au Journal des débats (1824-1827) ; mais, tout en adhérant à cette vue juste, n’oublions point par combien de jugements
’œuvre semble subtile et martelée ! On pourrait affirmer, à la simple vue , que certaines pages, qui portent la date de 1822
partie politique que s’adresse surtout ce reproche, et j’ai plutôt en vue , pour le moment, la partie littéraire, celle qui
t comme en un superbe faisceau. Mais le public n’a pas donné dans ces vues artificielles. Ce qui reste évident pour lui, c’e
, il l’a fait évidemment pour les parties historiques. Ainsi, dans sa vue rétrospective de la première Révolution et dans l
dire autant de la plupart des mémoires nés avant terme et composés en vue d’un effet présent. Ne me fiant pas entièrement à
86 (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « La Harpe. » pp. 103-122
’homme et du littérateur que nous tâcherons d’établir et de mettre en vue . Doué d’une grande facilité à produire et d’une g
le, disait-il, d’être haï par une foule de personnes qu’on n’a jamais vues . » À quoi Voltaire répliquait : « Il y a eu de to
e, on voit se dérouler des cadres faciles qui étendent et reposent la vue de l’esprit, même quand le professeur n’a pas réu
n Racine. Entendons-nous bien : ne demandons à La Harpe aucune de ces vues supérieures qui sortent de certaines habitudes et
e Racine, disaient : « L’Éloge de M. de La Harpe manque d’idées et de vues … Un coup d’œil neuf et profond porté sur la tragé
à part où il fallait honorer la cendre du grand Racine14. » De telles vues , de telles questions, qui allaient jusqu’à Sophoc
87 (1874) Premiers lundis. Tome I « M. Laurent (de l’Ardèche) : Réputation de l’histoire de France de l’abbé de Montgaillard  »
e du livre de M. Laurent, celle qui renferme ses propres idées et les vues de son école. Il appartient en effet à cette écol
rreur et sur le parti de la Montagne que M. Laurent a jeté le plus de vues neuves et hardies, et qu’il a trouvé moyen d’alle
grande expérience incessamment accomplie par l’humanité. Portant ces vues générales dans l’examen des individus, et s’enqué
88 (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — [Introduction] » pp. 132-142
ns essentielles, l’une qu’il y eût une Antiquité bien connue, bien en vue , bien distincte et comme échelonnée sur les haute
y mêlait, on ne s’en dégageait pas : on ne la jugeait pas d’une seule vue et avec netteté. C’est par les sciences que l’esp
e dans l’univers, son mouvement dans l’espace : il en est résulté des vues certaines que les plus éclairés des anciens n’ava
écrasent un peu trop les nôtres. M. Rigault, qui n’a jamais perdu de vue l’idée générale et la doctrine du progrès, a tenu
89 (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Vicq d’Azyr. — II. (Fin.) » pp. 296-311
op efféminer la science et d’amollir le caractère de la profession en vue du succès : Mais s’il ne devait cet accueil, rem
i est une richesse tout à fait heureuse chez Vicq d’Azyr, ce sont les vues morales qu’il mêle continuellement à ses récits.
, sans avoir étudié de bien près Vicq d’Azyr, le rejettent à première vue et le rabaissent beaucoup trop dédaigneusement en
q d’Azyr commente ce mot de Buffon : « Voilà ce que j’aperçois par la vue de l’esprit », et où il le montre dans ses divers
x qui sont compétents en ces matières lui accordent de l’étendue, des vues comparatives, et une faculté de généralisation qu
90 (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Les Contes de Perrault »
upérieur et libre, il ne se gêne pas, il ne s’astreint pas aux plates vues bornées de Champagne et de Beauce, il incline du
tit-Poucet ! Il y a dans ce Petit-Poucet, coup sur coup, trois de ces vues de forêt, qui sont des merveilles ou plutôt d’adm
zarrerie consistait à être accessibles à tous les goûts, à toutes les vues modernes, de science, d’art, d’inventions de tout
tueux et les plus appropriés, et qui se faisaient accepter à première vue des connaisseurs. En même temps il inventait des
garde sa moustache, « une des plus belles moustaches qu’on ait jamais vues . » Il y a des restes de bon sens à tout cela. Che
91 (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre II : L’intelligence »
éparses dans Aristote et les stoïciens constituent une théorie et une vue claire du sujet169. C’est à Hobbes, Hume et Hartl
parce que nous associons les données de nos divers sens, celles de la vue , du toucher, du sens musculaire, de l’odorat, etc
du monde extérieur est due aux sensations associées du toucher, de la vue et du sens musculaire. La perception d’un objet e
ncts, se soient associés par une répétition constante et uniforme. La vue , par exemple, nous fait connaître la distance et
cs à la doctrine de la Némésis. VI Jusqu’ici nous n’avons eu en vue que la résurrection, le réveil littéral des sensa
92 (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Essai, sur, les études en Russie » pp. 419-428
e prends la liberté de conseiller à S. M. I. de faire communiquer ses vues à quelques professeurs des universités de Leipsic
industrie, établissements publics, etc. 6. Si j’ai bien pénétré les vues de l’ointe que le Seigneur a accordée à la Russie
la magistrature municipale, et à en étendre et relever les fonctions. Vue excellente, propre à perfectionner la police, vue
ever les fonctions. Vue excellente, propre à perfectionner la police, vue honorée de toute mon approbation ! Eh bien, un de
t à celui-ci, pour arrêter les progrès de cette tour, qui s’élevait à vue d’œil, et qui allait percer jusque dans son boudo
93 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Roederer. — II. (Suite.) » pp. 346-370
 ; mais il y joint une plume facile, ingénieuse, et ne perd jamais de vue la pratique ; c’est un Sieyès en monnaie et en ci
e fit avec de constants hommages pour ses talents et sa profondeur de vues , mais avec une assez grande liberté de plume. On
ant l’opinion de Sieyès, et pour mieux faire valoir quelques-unes des vues de l’auteur, avait parlé d’une manière un peu dég
scation que de la conquête. Son but, par cette quantité d’idées et de vues qu’il essayait chaque jour, son vœu du moins bien
politiques d’un arrangement : je transmettais de l’un à l’autre leurs vues respectives sur la Constitution qui serait établi
e la république et aux commissions législatives qui répondent à leurs vues . — Il n’y a ni ne peut y avoir de réaction à la s
lui a été contesté par des contemporains judicieux : j’ai surtout en vue la première moitié de sa carrière. 55. [NdA] Ce
94 (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre huitième »
ville le juste prix dont il a plu à Dieu de récompenser leurs vertus. Vue de génie et témoignage de candeur chrétienne, d’a
ui ne soit considérable. Il n’aime pas la décadence il en détourne la vue  ; mais de ce regard détourné et fugitif il n’en a
ouver, livre heureux d’un homme heureux. Il s’y fatigua pourtant ; sa vue s’y altéra ; ses jours s’y abrégèrent ; il n’est
: aussi la méthode est-elle une de leurs gloires. Avoir sans cesse en vue le public, ne penser à soi qu’après tous les autr
abus que le renversement de l’ordre établi. C’était non seulement une vue de génie ; mais un acte de courage, si l’on regar
imes inexpiables, tout cela est d’un homme qui a eu tout au moins une vue supérieure du christianisme. Il n’a manqué à Mont
comme volontaires, comme n’en étant pas pour « ceux que l’auteur a en vue . » (Éloge de Montesquieu.) 84. Pensées diverses
95 (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 75-77
se qui enfante la catastrophe. Othello croit sa femme infidelle, à la vue d’un mouchoir qu’on lui persuade qu’elle a donné
de qu’elle a donné à un de ses Rivaux ; Orosmane entre en fureur à la vue d’une Lettre écrite par Zaïre à Nérestan, qu’il c
96 (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — CHAPITRE VI »
faire tuer au Mexique ou d’y mourir de fièvre jaune, c’est qu’il a la vue basse, comme tous les amants. D’un acte à l’autre
superbe. Louis Guérin a aimé Francine autrefois ; mais lorsqu’il l’a vue après les premiers désastres de son père, le mett
divise tant de familles et qui souvent les déchire. Les changements à vue de la politique, la hausse des besoins, la baisse
 » lui dit Navarette. Depuis deux actes, le public a presque perdu de vue l’ingénieur ; il n’apparaît que pour disparaître,
, qui lui fait pousser des cris inhumains. Cette lettre, nous l’avons vue , au premier acte, égarée par M. Tenancier, sur so
mèche préparée pour produire l’explosion finale, et, de loin, on l’a vue traîner. Cependant, au nom d’Aline, André, qui cr
une foi édifiante, fait sourire M. Tenancier : il devine, à première vue , le secret de la comédie. Cantenac est bien mort,
. Sa narration faisait sourire M. Tenancier, qui devinait, à première vue , le secret de la comédie. Cantenac était bien mor
97 (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « III — II » pp. 14-15
éric Barberousse assimilé à celui de Jupiter, — c’est de l’histoire à vue d’aigle, à vue de vautour. Et l’ordre teutonique
e assimilé à celui de Jupiter, — c’est de l’histoire à vue d’aigle, à vue de vautour. Et l’ordre teutonique qu’il dit mort
98 (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire de la maison royale de Saint-Cyr, par M. Théophile Lavallée. » pp. 473-494
un beau livre, accompagné de tout ce qui peut le faire valoir, plan, vues , gravures, et surtout formé et nourri à chaque pa
lation sur le prétendu rôle historique de cette femme célèbre. Il l’a vue telle qu’elle était, tout occupée du salut du roi
aisante que ses ennemis lui ont attribuée : elle n’eut pas de grandes vues , elle ne lui inspira pas de grandes choses : elle
rvices de la maison, n’en estimant aucun au-dessous d’elle : Je l’ai vue souvent, dit une de ces modestes historiennes cit
les premiers relâchements et par les fantaisies légères qu’elle avait vues poindre, elle s’occupa à faire à ses filles un re
uteur de Saint-Cyr que de bâtir avec constance sur ces fondements, en vue du xviiie  siècle déjà pressé de naître, et dans
99 (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de La Mennais »
nnaissance intime et profonde de La Mennais, ils n’offrent à première vue rien qui flatte, rien qui réponde aux désirs de l
avait gardé, disait-il, que deux souvenirs : il se rappelait l’avoir vue réciter son chapelet et jouer du violon. On sait
st bon, parce que tout m’est, ce me semble, également indifférent. La vue de ces champs qui se flétrissent, ces feuilles qu
i-bas, nous nous désolons comme l’enfant à qui un buisson a dérobé la vue de sa mère, et qui, tout effrayé de cette solitud
abbé Jean, en retombant sur lui-même et en ayant tout à fait perdu de vue la sainte montagne : « … J’ai beaucoup souffert
on d’ailleurs était circonscrit et sa voie toute tracée ; il avait en vue mainte œuvre locale à entreprendre ou à poursuivr
100 (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre III. Les tempéraments et les idées — Chapitre III. Montesquieu »
son œuvre capitale, pour se donner le plaisir d’embrasser d’une seule vue toute la suite de l’histoire romaine. Quelqu’un s
’amalgament. De là la difficulté qu’on éprouve toujours à prendre une vue d’ensemble de l’Esprit des Lois. C’est un livre p
tesquieu sera toujours un juriste ; toutes ses idées historiques, ses vues politiques, ses conceptions philosophiques revêti
formé, et d’autre part s’affirmer la puissance de l’homme aux larges vues , créateur d’un ordre politique qui détermine l’hi
iologue doctrinaire a pris la conduite de l’ouvrage. Embrassant d’une vue l’histoire universelle, il réduit toutes les form
uvoir législatif ; la royauté ne détiendrait plus que l’exécutif. Ces vues n’étaient pas pour être agréées de ceux qui exerç
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